dimanche 28 avril 2019

QUAND ASTÉRIX BAT SIMBAD LE FRIQUÉ

Les tribulations d’une bande de mercenaires du Qatar en crampon, sur une pelouse verte, ne m’ont jamais passionné ! C’est pourquoi,je n’ai pas regardé la finale de la coupe de France. Surtout qu’Avorton 1° y était ! Entre parenthèse, on devait le siffler copieusement, ce qui n’a pas été fait, à mon grand regret. Donc, j’apprends ce matin l’impensable ! Le petit celte breton a foutu une branlée  à ces faux parisiens, mais vrais milliardaires de la « baballe » ! Alors là ? Quelle joie !
Et voyez-vous, ce qu’il y a de plus intéressant,  de plus réjouissant c’est que la France profonde batte une équipe d’apatrides du sport. La morale est enfin sauve. Bon, il faut tempérer notre enthousiasme en sachant que tous les footballeurs « rennais » n’ont pas été nourris à la galette bretonne. Il s’en faut de beaucoup. L’essentiel de l’histoire, c’est que cette victoire risque de réveiller un peu plus la fibre patriotique durement mise à mal pendant des décennies par ces faux prophètes, ces faux intellectuels, ces faux maîtres à penser sévissant dans cette capitale désormais maudite de Paris. C’est aussi la revanche de cette province agricole, « bouseuse », méprisée, abandonnée par des énarques politiques de la doxa européenne.
Nos chers bretons viennent d’avaler la potion magique d’Astérix.
 Espérons que le 1° mai et les semaines suivantes, ils vont s’en servir pour chasser les légions romaines des politicards de Bruxelles !

dimanche 31 mars 2019

LA FRANCE EST OFFICIELLEMENT UNE DICTATURE

Voilà qui ne va pas surprendre beaucoup de nos compatriotes, même si cela doit leur faire de la peine.  Il restera toujours un petit noyau de naïfs indécrottables pour, une fois encore, ne pas le comprendre, et faire semblant de croire que la France est toujours une république libre et indépendante. On s’accroche ainsi, désespérément, à ses illusions en niant une réalité douloureuse. Alors, on va faite un état des lieux succinct pour bien préciser les choses sur cette situation lamentable, honteuse, largement mise en œuvre depuis quelques années, déjà.
La France a déjà perdu sa souveraineté. C’est un fait indéniable, incontestable. Un pays qui perd le contrôle de sa monnaie, de sa diplomatie, de son budget et qui laisse une autorité étrangère lui dicter   sa législation, n’est plus un « pays », n’est plus une « nation »  mais une simple « province » administrée par un pouvoir central qui ne se situe plus sur son territoire historique. Sans avoir fait les sciences politiques, tout citoyen français peut le comprendre. Le peuple français a bien compris qu’on a bafoué sa volonté quand il n’a pas voulu de ce nouveau maître qu’est l’UE. Là, il a su que la souveraineté de son pays disparaissait.  Mais il se croyait encore libre ! Il croyait encore vivre dans une société libre, et sur des acquis sociaux durement gagnés après de longs et dures conflits. Il n’a pas compris tout de suite que la perte de souveraineté de son pays allait , de facto, entraîner la perte de sa propre liberté. IL n’a pas compris, et certains ne veulent toujours pas comprendre, que ces deux vertus sont étroitement liées.
Il est désormais sans défense, sans aucun contre-pouvoir pour lutter contre une bande de gredins, de rapaces étrangers qui le pillent, l’exploitent, tuent son âme, son histoire en volant ses richesses.
Il ne peut même plus compter sur de faux et minables représentants à l’assemblée dite « nationale ».  Ceux-ci ne sont plus que des presse-boutons élus par des scores de voix minables qui détruisent irrémédiablement leur légitimité, mais en se gargarisant sans honte ni complexe, d’une légalité de façade. C’est sur cette majorité d’incapables et de novices inexpérimentés que s’appuie un gouvernement de circonstances comme aurait dit De Gaulle.
Les partis traditionnels, de la droite à la gauche, ont explosé, sont en miettes, remplacés par un ersatz fabriqué de toutes pièces pour soutenir un pantin de président, lui-même fabriqué par une oligarchie d’industriels liée à la pieuvre étatique bruxelloise.
Le système syndical français est totalement corrompu par des décennies de soumission à tous les pouvoirs en place qui lui ont bien acheté la « paix » sociale. Le minable nombre d’encartés ne permettant pas à ces syndicats de vivre, il a bien fallu se contenter des subventions de ce « Léviathan » administratif.  Et comme l’a dit si bien Napoléon : « la main qui donne sera toujours au-dessus de la main qui reçoit ». Donc, la trahison syndicale est actée et sans appel.
-La presse d’opinion, comme les partis politiques a explosé, n’existe plus ! Autrefois, il y avait la presse de gauche, la presse de droite, celle du PC etc. Aujourd’hui, il n’y a plus que celle des marchands et des industriels qui l’ont achetée. Et comme ils l’ont achetée, en bons commerçants qu’ils sont, ; ils en attendent un  « retour sur investissement ». Comme on les comprend !
Sous De Gaulle ses opposants se gaussaient de la seule chaîne de télévision et de son journal télévisé que l’on appelait, non sans une certaine ironie : « la voix de la France ». Maintenant, toutes ces chaînes dites d’infos » ne sont plus que celle du CAC40 ! L’uniformité, dans la multiplicité ! Fallait le faire ! Ils l’ont fait !
Comme si tout ceci ne suffisait pas , il a fallu détruire ce qui fait le fondement même de nos états de  droit : la séparation des pouvoirs !
Le coup de pied de l’âne est venu d’un apatride d’origine espagnol, vite retourné dans son pays d’origine, un certain Valls ! Par un simple petit décret il a mis fin à l’indépendance des magistrats vis-à-vis du pouvoir. Certains vont vous dire que ce n’est pas vrai, que c’est faux, que cela a été rectifié ! Balivernes ! Dans les faits, c’est devenu une réalité. Il faut voir comment un président de la République nomme un haut magistrat en se moquant de l’avis du sérail judiciaire.
Tout ceci prouve, acte, avalise le fait que la France est devenue à son insu une authentique DICTATURE.  Alors que reste-il à notre pauvre peuple ? LA RÉSISTANCE, comme toujours ! 

Souvenons-nous ! Comment est tombé la plus formidable dictature de tous les temps, au siècle dernier, celle de la tyrannie communiste des pays de l’Est, où se trouvait un soit-disant  « paradis des travailleurs » ? Souvenons-nous de la Pologne de ses ouvriers en grève à Gdansk !
SOLIDARNOSC !  Alors sachons retrouver cet esprit de résistance.
Pour finir, je ne peux qu’avoir un sentiment de colère et de dégoût en voyant qu’un traître à sa patrie va salir (et le mot est faible!), va souiller l’endroit où sont morts d’authentiques résistants, d’authentiques héros de la France LIBRE ! Cet imposteur est l’antithèse parfaite de ces martyrs.
Oui ! Désormais la France est une dictature sous la férule impitoyable d’une caste de forbans bancaires et industriels qui ont pris tous les leviers de commande de nos institutions ! Et comme tout forfait bien dissimulé, ils s’agitent comme dans un théâtre de Guignol pour nous faire croire que rien ne s’est passé de tel et que nous pouvons continuer à vivre notre destin comme hier.
Pour les derniers sceptiques qui auraient encore l’espoir fallacieux de lire des sornettes, des idioties de ma part, je leur recommande une interview d’un jeune intellectuel français du nom de Juan Branco qui va vous expliquer de « A à Z » toute l’arrière-boutique terrifiante de cette sombre histoire qui a provoqué la chute de notre pays dans la plus sombre des tyrannies qui s’annonce si le peuple français ne se réveille pas.

INTERVIEW de JUAN BRANCO - Explose tout le Système Macron Mars 2019



lundi 11 mars 2019

LE 16 MARS 2019 : LA VICTOIRE EN CHANTANT !

C’est en ré-écoutant ce vieux chant révolutionnaire français, que j’ai soudain pensé qu’il pourrait être un merveilleux hymne pour les gilets jaunes de samedi prochain.
Que les plus jeunes le découvrent, et que les plus anciens s’en inspirent à nouveau.
Les paroles sont aussi très importantes !
Vous remplacerez les « rois ivres de sang et d’orgueil » par des « banquiers cupides et orgueilleux »
Lisez bien les couplets pour chaque catégorie de citoyens : Un député du peuple, une mère de famille, un enfant,  une jeune fille,  trois guerriers !
Mais n’oublie surtout pas :

La République nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir.

[Un député du Peuple] 

La victoire en chantant
Nous ouvre la barrière.
La Liberté guide nos pas.
Et du Nord au Midi
La trompette guerrière
A sonné l'heure des combats.
Tremblez ennemis de la France
Rois ivres de sang et d'orgueil.
Le Peuple souverain s'avance,
Tyrans descendez au cercueil.
Refrain (Chant des guerriers) :

La République nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir.

[Une mère de famille] 
De nos yeux maternels ne craignez pas les larmes :
Loin de nous de lâches douleurs !
Nous devons triompher quand vous prenez les armes :
C'est aux rois à verser des pleurs.
Nous vous avons donné la vie,
Guerriers, elle n'est plus à vous ;
Tous vos jours sont à la patrie :
Elle est votre mère avant nous.

La République nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir.


[Un enfant] 
De Barra, de Viala le sort nous fait envie ;
Ils sont morts, mais ils ont vaincu.
Le lâche accablé d'ans n'a point connu la vie :
Qui meurt pour le peuple a vécu.
Vous êtes vaillants, nous le sommes :
Guidez-nous contre les tyrans ;
Les républicains sont des hommes,
Les esclaves sont des enfants.
La République nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir.

[Une jeune fille] 
Et nous, sœurs des héros, nous qui de l'hyménée
Ignorons les aimables nœuds ;
Si, pour s'unir un jour à notre destinée,
Les citoyens forment des vœux,
Qu'ils reviennent dans nos murailles
Beaux de gloire et de liberté,
Et que leur sang, dans les batailles,
Ait coulé pour l'égalité.

La République nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir.

[Trois guerriers]
Sur le fer devant Dieu, nous jurons à nos pères,
À nos épouses, à nos sœurs,<
À nos représentants, à nos fils, à nos mères,
D'anéantir les oppresseurs :
En tous lieux, dans la nuit profonde,
Plongeant l'infâme royauté,

Les Français donneront au monde
Et la paix et la liberté.

La République nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir.





mardi 26 février 2019

LE NEO IMPÉRIALISME COMMERCIAL US

Vous n’y croyez pas ? Encore une méchanceté gratuite de la part du vilain anti-américain que je suis ? Pas du tout ! Une triste et épouvantable réalité que chacune et chacun d’entre vous, citoyen Français, devez savoir et que vous n’avez plus le droit d’ignorer. A moins de devenir un « collabo » passif ou actif, comme sous la triste occupation allemande des années 1940-45. Ce n’est pas la peine de crier au scandale ou au « complotisme », c’est aussi la triste réalité d'aujourd’hui.
Ce qui vient de se passer avec les usines Ford de Bordeaux en est un tout petit exemple ! Où, non seulement cette entreprise ferme le site en le délocalisant (800 chômeurs à la porte!) mais INTERDIT la reprise par un concurrent. Et tout ça, en France ! Sur notre territoire !
Mais il y a pire :! Et c’est l’objet de mon article.
A la fin du livre de Frédéric Pierucci : « Le piège américain » sur la postface d’Alain Juillet, je tombe sur ce que je ne pensais pas possible dans une société commerciale française! Je vous donne un extrait de la réflexion de cet ancien directeur de la DGSE, c’est-à-dire du contre-espionnage français.
Accrochez-vous ou restez bien assis !
«  Page 384 du livre :
…….Il n’en demeure pas moins que depuis une décennie, les entreprises européennes sont la cible d’attaque de la justice américaine. Non seulement elles se voient infliger des amendes colossales, mais elles se retrouvent ainsi sous TUTELLE (c’est moi qui souligne)  Les Américains ne se contentent pas d’encaisser de confortables pénalités, ils imposent également à ces sociétés la présence d’un CONTRÔLEUR  (c’est moi qui souligne) durant plusieurs années. 
Ces contrôleurs nommés par eux mais pris en charge par l’entreprise, sont censés vérifier que les normes de compliance sont respectées. Sauf que ces normes, fixées selon des critères conçus spécifiquement outre-atlantique, ne correspondent pas nécessairement à notre vision de l’éthique dans l’entreprise. Voire à notre vision de l’éthique tout court. …. »
Comment ne pas être révolté devant une soumission aussi lâche de nos entreprises devant ce qu’il faut bien appeler un impérialisme commercial déguisé.
Imaginez deux secondes que ce soient des Russes de chez Poutine qui fassent cela ? Vous imaginez le tollé dans notre presse « américanisée » ?
Ce n’est même plus un impérialisme, mais du néo-colonialisme pur et dur !
Français réveillez-vous ! Vous n’avez pas à devenir les esclaves d’un pays qui n’était rien, il y a deux siècles à peine, qui est gouverné par une bande de truands que ne renierait pas Al Capone ! Et qui n’a que pour seule ambition de piller tout ce qu’il y a à piller dans le monde et même chez ses pseudo-alliés devenus des vassaux appauvris ! La vieille Europe a vingt siècles de civilisation et d’expérience de la politique, des sciences, des arts et des valeurs sociales. Ce n’est pas un pays « post-pubère » inculte, et vulgaire, se prétendant le « phare » du monde occidental qui va nous imposer sa loi et sa vision du monde.

lundi 25 février 2019

ADP : UNE GROSSE TIRELIRE LIVRÉE AU PILLAGE

Comme ancien employé de cette belle entreprise pendant près de 35 ans de ma vie professionnelle, il est de mon devoir de vous révéler l’ampleur du hold-up qui se prépare contre elle. Cette entreprise, je la connais par cœur. Je l’ai aimée. Je l’ai vue grandir, je l’ai vue prospérer. J’en connaissais les moindres recoins. Je l’ai sillonnée sur toutes ses plateformes jusque dans des endroits invraisemblables que vous ne soupçonneriez même pas ! Elle fait partie intégrante de ma vie, de mes souvenirs, de mes passions pour ce monde de l’aéronautique. J’ai travaillé à l’exploitation du trafic aérien, et ensuite, au service informatique. C’est là que j’ai pu connaître l’origine de l’immense fontaine à fric que représente ADP.  Je n’ai pas la prétention de vous donner des chiffres exacts, mais juste quelques petites indications qui vous en donneront toute l’ampleur. Juste une anecdote ; lors de mes nombreux stages, j’ai encore le souvenir,  dans les oreilles, d’une collègue travaillant à la direction des finances de Raspail, le siège d’ADP, me disant : « nous avons un gros problème. Nous avons tellement d’argent que nous ne savons plus quoi en faire ! » Et elle était sérieuse !
Alors maintenant je vais vous en révéler quelques « sources » pour que vous saisissiez ce que cela représente réellement  Travaillant au service informatique, alors centralisé, à l’époque, tous les mois nous traitions toutes ces rentrées d’argent dans un vaste programme ayant plusieurs modules distincts et qui se nommait pudiquement : « PRESTATIONS INDUSTRIELLES » !  Ah ! Pour être industrielles, elles l’étaient ! Je vais vous en faire la liste :
Si vous avez pris l’avion pour vos vacances ou attendu des amis à l’aéroport, vous avez dû utiliser un parking pour votre véhicule. Vous connaissez donc la « douloureuse » du prix de ce parking ?
Alors multipliez là par des dizaines de milliers d’autres places sur toutes les plate-formes d’ADP !
C’est de loin, la plus colossale « pompe à fric » d’ADP !  Vous voyez ? Et ce n’est qu’un début. Maintenant, je vais vous lister toutes les autres sources de revenus. Je n’ai pas la prétention d’en faire la liste exhaustive, mais l’échantillon que je vais vous donner suffira largement.
-TAXES D’ATTERRISSAGE : Tout avion, tout aéronef touchant la piste avec ses roues, paye une taxe en fonction de son poids ! ... « Cling ! Cling ! »
-TAXES DE PARKING : Il n’y a pas que les voitures qui paient leur parking. Les avions la paient aussi, à la tonne et à l’heure ! Toute minute commencée...c’est une heure payée ! Ah ! Ben ouais ! Les compagnies aériennes sont riches. …  « Cling ! Cling ! »
TAXES DE PASSERELLES : Pour les avions au contact de l’aérogare, ils doivent payer la location temporaire de la passerelle, le temps de leur « rotation » (arrivée-départ). Mais si ! Mais si ! « Cling ! Cling ! »
TAXES D’ÉCLAIRAGE : Ben oui ? Qu’est-ce que vous croyez ? Les aires de parking doivent être éclairées la nuit. C’est pas l’aéroport qui va payer quand même ? « Cling ! Cling ! »
TAXES DES BUS : Pour les avions n’étant pas au contact, on envoie un certain nombre de bus. Cela peut aller jusqu’à six ! Là aussi...passage à la caisse ! « Cling ! Cling ! »
TAXES PASSAGERS : Voilà une des plus belles ! Tout passager en transit, débarquant ou embarquant paie une taxe dite d’aéroport. Vous voyez le nombre de millions  de passagers pas an, et vous êtes fixés !  « Cling ! Cling ! »
TAXES D’AVITAILLEMENT : Un avion, cela se nettoie à chaque rotation et ça se ravitaille en essence et en nourritures. « Cling ! Cling ! »
LOYERS COMMERCES : Toutes les boutiques logées dans tous les aéroports, et elles sont nombreuses ! Vous le savez bien, pour tous ceux qui ont eu à acheter une petite babiole avant de parti, ou une revue, et bien elles raquent un très beau loyer tous les mois. Et je vous prie de croire qu’il n’est pas donné ! « Cling ! Cling ! »
LOYERS INDUSTRIELS : Peu de gens le savent, mais comme ADP est le propriétaire terrien d’un immense domaine foncier (les deux tiers de Paris intra-muros) Toutes les entreprises qui sont sur son territoire paient un loyer. Même les compagnies aériennes dans leurs hangars ! « Cling ! Cling ! »
Voilà juste un petit aperçu de la fontaine à fric que représente ADP. J’ai sûrement dû en oublier. Les choses ont sûrement dû évoluer depuis mon départ, mais je vous rassure L’essentiel demeure !
Ce sont des MILLIARDS D’EUROS perçus chaque année par l’entreprise. Un trésor fabuleux comme il s’en trouve peu. Mon entreprise n’a jamais, jamais, jamais connu la crise ou l’endettement. C’était une entreprise semi-nationale qui a rapporté le plus d’argent à l’État actionnaire. Et maintenant, cet État a la stupidité colossale de vendre un « bijou de famille » qui appartenait aussi aux Français. C’est la même immense bêtise que la vente de nos autoroutes au secteur privé, avec les conséquences qui en découlent pour le portefeuille des automobilistes.
Vous comprenez maintenant pourquoi la langue de certains flibustiers de la finance traîne par terre à la vue de ce pactole incroyable ! Le pillage de ces forbans était programmé, trop prévisible. Il a fallu aussi la complicité de cette assemblée de carpettes dociles pour réaliser leur hold-up.
Espérons qu’un jour le peuple français reprenne à ces pirates cupides cette belle société prospère. 
Mais je n’ai pas fini de parler de ma belle entreprise, ADP ! J’y ai tellement de souvenirs !
Je peux affirmer que tous ceux qui ont eu le bonheur et la chance d’y travailler l’ont aimée autant que moi. Voilà pourquoi nous sommes tristes et en colère de ce que certains forbans veulent lui faire.

PS. Photo personnelle ©

mardi 19 février 2019

LE CADAVRE DE LA COMMUNE BOUGE ENCORE


Louise Michel ! Sors de ce corps !
Vous ne croyez pas à la réincarnation ? Non ! Bien sûr ! Pourtant, parfois…. !
L’autre jour, je regardais une vidéo sur un réseau social, comme on dit maintenant. Et qu’aperçois-je ? Un petit bout de femme vociférant des imprécations furieuses après le gouvernement, après Macron et son entourage politique. Sa coiffure de cheveux gris s’agitant au vent, dans le style « Bardot » des années 60 , aurait pu sembler ridicule. Elle était loin de l’être. Bien au contraire. Elle m’apparut terriblement émouvante. Mieux que ça encore ! Romanesque ! Courageuse ! Lyrique ! Passionnée ! Soudain, elle me fit penser irrésistiblement à cette grande figure de la Commune de Paris, Louise Michel. Et vous verrez que cette comparaison n’est pas tout à fait galvaudée quand vous prendrez connaissance de ses propos vengeurs. Le lieu aussi était magique. Imaginez le parvis du Trocadéro, là où mes compagnons gilets jaunes, et moi-même avons arpenté ces dalles de marbre si célèbres. Quel fabuleux décor de théâtre naturel ! Un des plus beaux du monde ! Mais revenons à notre « pasionaria » ! Déjà, on sait qu’ elle s’appelle Florence et qu’elle a 64 ans. Elle lance alors son premier cri de guerre, si j’ose dire :
_j’ai pas envie de crever en EHPAD, je préfère crever ici, avec vous ! 
Tout un programme ! N’est-ce pas ? Et ça ne fait que commencer.
_ Et Castaner ? Le voyou joueur de poker, le ministre de la terreur ! 
Et pan sur le bec, comme le dit un vilain canard ! Mais elle continue joyeusement dans la gradation de l’imprécation :
_ Il faut appeler l’ONU  !
Rien que ça !
_ Et ceux qui sont en EHPAD, mettez-les ici, ça va les ressusciter ! 
Voilà un traitement auquel les gérontologues n’ont pas pensé.
Mais là où on atteint au sublime et qui justifie largement le titre de mon article :
« LE CADAVRE DE LA COMMUNE BOUGE ENCORE » !
Ah ! Il fallait le dire ! Il fallait enfin la sortir cette vérité sous-jacente à cette révolte des gilets jaunes !
Et « Louise » poursuit :
_ Le sang de la Commune de Paris ! C’est ça Paris, Madame Hidalgo...Dans son château, qui nous fait le Paris de l’amour tarifié . C’est le Paris de Monsieur Thiers qu’elle nous fait ! Le Paris d’Adolphe Thiers, d’Adolphe Thiers, d’Adolf Hitler ! »
Au passage tous les « Adolphe » franco- allemands sont habillés pour l’hiver. On comprend mieux pourquoi ce prénom est tombé en désuétude.
Je vous épargnerai les propos haineux sur l’édile parisien que vous retrouverez sur la vidéo.
Car je préfère revenir à ceci :
_ Les morts de la Commune de Paris reviennent  !
Elle nous rejouerait pas « Thriller » de Mickael Jackson la « Louise » ? mais ne nous moquons pas. Il y a du vrai dans ses propos. La terrible guerre de classe entre les puissants du pouvoir et un peuple en colère recommence son éternel ballet tragique.
Maintenant, notre pasionaria nous plonge sans prévenir dans notre culture littéraire la plus profonde :
_ Et quant à Manu, qui se pique de littérature qu’il lise « l ‘année terrible » de Victor Hugo... 
Là aussi, je vous épargne la suite que des yeux chastes ne sauraient voir autre part que dans une presse spécialisée dans des drames au-dessous de la ceinture.
Mais cette référence littéraire m’a tellement frappé que j’ai n’ai pu résister d’aller voir de quoi il retournait ! Bien m’en a pris ! J’ai redécouvert, grâce à cette Florence en courroux, de merveilleux poèmes de notre grand génie, parfaitement en situation avec ce que nous sommes en train de vivre.
Je ne peux résister au plaisir de vous livrer un de ses poèmes de feu :

Oh ! qui que vous soyez

Oh ! qui que vous soyez, qui voulez être maîtres,
Je vous plains. Vils, méchants, féroces, lâches, traîtres,
Vous périrez par ceux que vous croyez tenir.
Le présent est l'enclume où se fait l'avenir.
L'araignée est plus tard prise en ses propres toiles.
Aux noirs événements si vous ôtiez leurs voiles,
Vous reconnaîtriez, tremblants, nus, mis en croix,
Dans ces bourreaux masqués vos fautes d'autrefois ;
Derrière lui le meurtre, ivresse, succès, gloire,
Laisse un vomissement qu'un jour il faudra boire ;
En étouffant en vous l'horreur, l'inimitié,
La rage, c'est de vous que vous auriez pitié ;
Les dépenses de sang innocent sont des dettes ;
La trace de l'effort violent que vous faites
Pour être à jamais rois et dieux solidement,
Vous la retrouverez dans votre écroulement ;
Votre fureur revient sur vous, et vous châtie ;
La foudre qui sur vous tombe, est de vous sortie ;
Si bien que le sort donne à la même action
Deux noms, crime d'abord, plus tard punition.



Merci chère petite et courage compatriote, perdue au milieu de cette foule où quelques guignols un peu machistes brouillèrent ton message de leurs infantiles simagrées sans même en être conscients.
Pour tous ceux qui veulent encore s’instruire sur cette terrible tragédie que fut la Commune de Paris, je ne saurais trop vous recommander les conférences vidéos d’Henri Guillemin. Vous allez être sûrement affranchis, baptisés, circoncis, choqués, par tout ce que vous allez apprendre et que l’on s’est efforcé de cacher à la population française pendant des décennies. Sartre disait qu’il ne fallait pas « désespérer » Billancourt (les ouvriers de chez Renault) en leur apprenant que le marxisme n’était pas si « rose » que ça. Alors pour ne pas « désespérer » le peuple français, on a fait passer des martyrs et de vrais patriotes pour des monstres pour laisser le pouvoir a ceux qui en étaient réellement ….des monstres ! Rien que ça ! Mais je vous le laisse découvrir par vous-même !








mercredi 13 février 2019

L’ÉVANGILE ÉTERNEL DE NOS TRUANDS POLITIQUES.

On croit toujours que l’époque tragique que nous vivons invente, crée des situations originales, des scandales ou des injustices sociales jamais vues. Rien n’est plus faux. « L’histoire bégaye » comme l’écrit Karl  Marx. Je suis tombé ce matin, sur une petite vidéo que beaucoup connaissent sûrement déjà. Un extrait d’une pièce de théâtre « le diable rouge »où l’on voit le regretté Claude Rich jouer le cardinal Mazarin.  Comme son auteur est un contemporain, il est évident que Mazarin n’a pas tenu ses propos. Aucun importance ! Mais ce que lui fait dire l’auteur de la pièce est du «vitriol » politique, car c’est tellement VRAI ! Tous les jours, les événements nous en apportent les preuves éclatantes. Mais ce qui est un peu désespérant c’est que cela ne risque pas de s’arranger car c’est  hélas, inérant à la nature humaine. C’est quasiment «l’ADN » d’une grande partie de la classe politique qui nous dirige depuis toujours.
Même Edouard Herriot dont les moins de soixante n’ont jamais entendu parler, disait déjà, en bon gastronome lyonnais qu’il était:
« La politique, c’est comme les andouillettes, ça doit sentir la merde….mais pas trop ! ».
Eh oui ! Je sens que l’on a pas fini d’être dirigé par des truands de politiciens.
Alors, mes « frères » de la classe moyenne, vous n’avez pas fini de courber l’échine sous les impôts. Bah ! Vivement que nous soyons tous pauvres et ruinés. On nous fichera peut-être enfin la paix ?

Le diable rouge:

mardi 12 février 2019

DÉDICACE AUX CHAROGNARDS POLITIQUES QUI TUENT NOTRE PAYS:

Titre : À la France
Poète : Victor Hugo (1802-1885)
Recueil : L'année terrible (1872).

Personne pour toi. Tous sont d'accord. Celui-ci,
Nommé Gladstone, dit à tes bourreaux : merci !
Cet autre, nommé Grant, te conspue, et cet autre,
Nommé Bancroft, t'outrage ; ici c'est un apôtre,
Là c'est un soldat, là c'est un juge, un tribun,
Un prêtre, l'un du Nord, l'autre du Sud ; pas un
Que ton sang, à grands flots versé, ne satisfasse ;
Pas un qui sur ta croix ne te crache à la face.
Hélas ! qu'as-tu donc fait aux nations ? Tu vins
Vers celles qui pleuraient, avec ces mots divins :
Joie et Paix ! - Tu criais : - Espérance ! Allégresse !
Sois puissante, Amérique, et toi sois libre, ô Grèce !
L'Italie était grande ; elle doit l'être encor.
Je le veux ! - Tu donnas à celle-ci ton or ;
A celle-là ton sang, à toutes la lumière.
Tu défendis le droit des hommes, coutumière
De tous les dévouements et de tous les devoirs.
Comme le boeuf revient repu des abreuvoirs,
Les hommes sont rentrés pas à pas à l'étable,
Rassasiés de toi, grande soeur redoutable,
De toi qui protégeas, de toi qui combattis.
Ah ! se montrer ingrats, c'est se prouver petits.
N'importe ! pas un d'eux ne te connaît. Leur foule
T'a huée, à cette heure où ta grandeur s'écroule,
Riant de chaque coup de marteau qui tombait
Sur toi, nue et sanglante et clouée au gibet.
Leur pitié plaint tes fils que la fortune amère
Condamne à la rougeur de t'avouer pour mère.
Tu ne peux pas mourir, c'est le regret qu'on a.
Tu penches dans la nuit ton front qui rayonna ;
L'aigle de l'ombre est là qui te mange le foie ;
C'est à qui reniera la vaincue ; et la joie
Des rois pillards, pareils aux bandits des Adrets,
Charme l'Europe et plaît au monde... - Ah ! je voudrais,
Je voudrais n'être pas Français pour pouvoir dire
Que je te choisis, France, et que, dans ton martyre,
Je te proclame, toi que ronge le vautour,
Ma patrie et ma gloire et mon unique amour !

Victor Hugo.

samedi 26 janvier 2019

QUAND L'EUROPE DE LA TYRANNIE PRÉPARE SON ARMÉE!


LES FAUTEURS DE GUERRE.(25 janvier 2016)
On nous y prépare à cette guerre! Ils la veulent, ils la souhaitent, ils la promeuvent à coup de propagande médiatique! Le fascisme nouveau est en marche, sous nos yeux. Je crains même que les "imprudents" de résistants, comme moi, comme Chouard, Jovanovic, et tous ceux qui comprennent leur futur forfait, ne soient "embastillés"' comme le furent les premiers résistants au nazisme, en Allemagne. Car Chouard dit une chose très juste: les rafles se préparent longtemps à l'avance en repérant les "mauvais sujets"! Voilà à quoi sert la surveillance de masse dont beaucoup trop d'imbéciles n'ont toujours pas compris la vraie finalité.

Ce message a déjà trois ans, mais ce que dit Etienne Chouard est prophétique. Non seulement une armée commune serait une super "police", mais la collecte des noms des résistants à cette tyrannie a déjà commencé. Oui! Vous lisez bien! Je l'ai entendu CE MATIN même, samedi 26 janvier 2019. Le gouvernement français, en violation des lois de la CNIL, constitue des listes de possibles leaders des gilets jaunes. Il répertorie les leaders potentiels, les plus virulents sur les réseaux sociaux! Tiens? Tiens? Serais-je visé? Serions-nous déjà dans ces listes? Après, il suffira juste de faire des rafles d'opposants, comme surent le faire les nazis quand ils arrivèrent au pouvoir. Ne prenez pas ces faits, ces arguments à la légère.
Les citoyens allemands, opposants au nazisme, qui le firent dans les années 30, le payèrent très cher de les avoir ignorés.



dimanche 20 janvier 2019

LE PIÈGE AMÉRICAIN:


Ou la confirmation tragique du testament de Mitterrand.
Je viens d'entendre à la radio l'interview de Monsieur Pierucci cadre d'une filiale d’Alstom. C'est glaçant, hallucinant, à peine croyable! Son livre "le piège américain" n'est qu'une confirmation tragique de ce que nous savons déjà et que Mitterrand, sur son lit de mort, nous prévenait. Mais là, on touche au CONCRET à la RÉALITÉ d'une entreprise de véritables GANGSTERS au service des USA! Si cela ne s'apparente pas au fascisme, à la tyrannie, c'est que les mots n'ont plus de sens. Un citoyen français, kidnappé sans jugement, enfermé AU SECRET dans une prison américaine, tout ça, pour lui faire jouer le rôle d'une "taupe" au sein de son entreprise, est totalement révoltant. Les Américains s'octroient le droit scandaleux et illégal d'imposer leur "législation" au monde entier dès lors que l'on commerce en dollars! C'est immonde! C'est révoltant! Quand on vous le dit, qu'on vous l'écrit, qu'on vous le HURLE que les Américains (les dirigeants, les politiques) ne sont pas nos amis! Ils sont nos ennemis économiques, nos PRÉDATEURS, ils se voudraient aussi nos maîtres! Et ce serait les Russes les "méchants"? Il faudrait que les Français ouvrent enfin les yeux sur le plus grand hold-up, la plus grande conquête commerciale impérialiste de tous les temps, entreprise pour asservir des peuples.
Suite :
Comment des générations de mes compatriotes ont-ils pu être AVEUGLES à ce point-là! Ah oui! ils avaient débarqué sur les plages de Normandie pour nous "sauver" des nazis. Ce que ne disaient pas leurs dirigeants, c'est qu'ils étaient AUSSI venus pour nous tondre économiquement; faire des "affaires", faire du "business" pour parler comme les jeunes crétins d'aujourd'hui, fascinés par ces FAUX amis! Et nous les vieux de cette génération de lapins hypnotisés par le "yéyé" le rock et autre "sonneries" amerloques? Pas plus intelligents non plus! Ah! On a eu des "Johnny", des "Dick" , des "Eddy", des "vesternes" magnifiques! Et au bout du compte? Un cocuage à la dimension de notre niaiserie collective!

vendredi 11 janvier 2019

JE SOUSCRIS PLEINEMENT A CETTE DÉCLARATION!


Et j'invite tous mes concitoyens, amis, relations, famille à la diffuser par tous les moyens légaux à leur disposition, comme la charte universelle des Droits de l'Homme m'y autorise.

mercredi 2 janvier 2019

LE VRAI ÉVANGILE DES GILETS JAUNES

Préambule: Ce texte n'est pas de moi, et j'aurais bien aimé l'écrire! Néanmoins, il est tellement sincère et vrai que je me dois de le faire partager au plus grand nombre possible!

À lire jusqu'au bout :
Les Gilets jaunes c’est la France laborieuse, la France de ceux qui fument des clopes et roulent au diesel, des ouvriers et des petits patrons. La France des troquets, du tiercé et des plats du dimanche. La France ni de droite ni de gauche –ou d’un peu des deux.

Celle de ceux qui ne sont rien, mais pas personne, la France des illettrés, des harkis, des légionnaires, la France des prostituées et des poissonnières, la France de ceux qui ont choisi la France pour y vivre, y travailler et y mourir.

Celle des parents qui mettent des torgnoles à leurs gosses pour leur apprendre à se tenir.
Des fins de mois difficiles, qui sont autant de fins du monde, sans cesse renouvelées.
La France qui se baisse pour ramasser une pièce, éteint la lumière de la cuisine et met les restes au frigo dans un Tupperware. La France des types qui matent le cul des filles et celle des filles qui font semblant d’être offusquées.

Celle de ceux qui appellent un arabe un arabe et un noir un noir.

“Diversité“, “minorités visibles“, “#balancetonporc“, “covoiturage“, “transition énergétique“… ces mots sont vides de sens pour cette France, LA France.

La France qui vanne, invective, s’insulte puis se réconcilie devant un verre de rouge, pas forcément avec modération. La France modeste et fière, qui compte les centimes en rêvant de gagner au Loto, qui n’aime pas trop les riches et n’en peut plus d’être pauvre. Celle qui déteste les sous-chefs et adore haïr les chefs, pourvu qu’ils en aient la stature et l’humilité.

La France qui se branle de l’Europe, mais qui adore les Italiens, les Espagnols, les Portugais ou les Grecs.
Enfin, ça dépend des jours.

La France qui se fout de l’écologie, mais qui connaît le nom des arbres, des champignons et des oiseaux.

La France ni raciste, ni xénophobe, ni fasciste, ni homophobe, celle qu’il faut juste respecter et pas trop emmerder avec des histoires de cornecul.

Celle qui veut vivre de son boulot et se sent humiliée quand on lui fait l’aumône ou la leçon.
Celle qui sait que ses ancêtres n’étaient pas forcément des Gaulois, mais ne peut s’empêcher de chialer quand elle entonne La Marseillaise, dans un stade ou dans la rue.
La France pétrie de contradictions, qui dit rouge et qui dit noir, qui se signe à l’église et bouffe du curé. La France de ceux qui n’envisagent pas une seconde de ne pas se faire enterrer en France, même –et peut-être surtout- si leurs racines sont ailleurs. Celle qui tient la porte, cède sa place dans un bus et se gèle toutes les nuits sur les ronds-points des nationales.

Un seul coup de klaxon et… je serai guéri.

La France des pantalons qui piquent, celle des antimilitaristes qui ne manquent aucun défilé du 14 juillet à la télé, celle des pulls en acrylique et du Tour de France, la France de Coluche, d’Audiard, d’Akhenaton, la France des Fragione, des Perez, des Cavanna, des Cherfi et des Matombo, du Père Noël est une ordure, des Deschiens, des Nuls et de tous les inconnus célèbres, celle de Bebel et des Valseuses, d’Higelin et d’Herrero, la France du film pourri du dimanche soir, celle des héros du quotidien, celle qui pense que Céline n’est qu’un vendeur de sacs, mais dont la culture et l’intelligence sont magnifiques, parce qu’elles viennent de loin, de très loin, de plus loin encore.

La France des femmes de ménage et des ramasseurs de poubelles, celle des artisans et des commerçants près de leurs sous, la France qui sait que c’est le travail qui libère et l’oisiveté qui asservit.

On ne peut pas aimer la France et ne pas être touché par les Gilets jaunes.

Mépriser les Gilets jaunes c’est mépriser la France et les Français, c’est se mépriser soi-même.

Chaque fois que je vois un Gilet jaune sur un rond-point, j’ai envie de le serrer dans mes bras. J’ai envie de lui dire “continue mon gars, je t’aime, je suis avec toi, je suis exactement comme toi, j’ai souffert et si aujourd’hui ça va un peu mieux, je sais d’où je viens et où je ne veux plus être”. Je suis un beauf. J’aime les Gilets jaunes. Sans restriction. Avec tous leurs excès, tous leurs manques, tous leurs défauts et toutes leurs frustrations. Je prends tout, absolument tout, en bloc, comme mon pays, la France, mon pays contre lequel je râle et ne cesserai de râler. Oui : je prends tout. Et tant pis si je dois me fâcher avec quelques-uns. Parce que je sais que le jour où je serai à nouveau dans la merde, c’est un putain de Gilet jaune qui m’aidera à en sortir. On ne peut pas aimer la France et ne pas être touché par les Gilets jaunes.

Ce texte magnifique a été publié sur Facebook par Didier Maïsto, PDG de Fiducial Medias (Sud radio).

LES CATHOLIQUES N’ONT PLUS DE PAPE

Le plus grave, c’est que la majorité d’entre eux ne le savent toujours pas. Ils en sont orphelins depuis exactement le 11 février 2013 quan...