vendredi 17 janvier 2014

Le « Dieudonné » du Directoire


Vous croyez que notre époque est très originale par les mœurs dissolues et la vénalité de nos gouvernants ? Grave erreur ! Je me suis souvenu d’un opéra-comique que j’ai eu l’honneur de jouer comme choriste. Et dans cette œuvre qui se déroulait sous le Directoire, peu après la révolution, il y avait un personnage, Ange Pitou, un affreux royaliste, une sorte de « Dieudonné » de l’époque,  qui fit chanter (par accident) à celle qu’il aimait, une chanson qui valut la prison (provisoire) à sa pauvre et naïve Dulcinée.
Je ne peux résister au plaisir de vous la faire visionner.
Je suis sûr que vous trouvez dans cette chanson, déjà insolente, des échos, même lointains, de ce que nous vivons aujourd’hui.
Ce qui vous prouvera qu’à toutes les époques qu’a traversé notre pauvre pays, les aigrefins et les cyniques ont toujours hantés les allées du pouvoir, et ceux qui les dénonçaient avaient toujours du soucis à se faire avec la police !
Ah ! Cette pauvre « fille de Madame Angot » !
Chanter : « c’était pas la peine, assurément, de changer de gouvernement ! » Quelle insolence !









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