Vous remarquez bien que j’ai mis une majuscule à
« Diable » ! C’est tout à fait normal quand on parle du Prince
des ténèbres, comme on le désigne ainsi dans la Bible. Les esprits
« forts », les rationalistes de tous poils, la crème du monde
intellectuel occidental, l’ont éliminé depuis longtemps de leur champ de
vision, de leur préoccupation de recherche, et même complètement de leur
esprit.
On le range désormais dans l’armoire des fantasmes
ridicules, des contes à dormir debout, des paranoïas de quelques attardés
mentaux, des fantasmes de pauvres hères incultes et déboussolés, et bien sûr,
pour terminer cette liste non exhaustive, de ces éternels naïfs que sont les
croyants, les religieux. Quelle erreur monumentale ! Tous ces esprits
« supérieurs » ont oublié une autre maxime de la Bible :
« La meilleure ruse du Diable est de faire croire qu’il
n’existe pas ! » Pardonnez-moi cette longue introduction, mais c’est
parce que je viens de découvrir
qu’ « Il » existe bel et bien, ce « Prince des Ténèbres ! »
Il a même élu domicile dans une grande métropole qui se
nomme New York. Il y a mis aussi son
« atelier » ! Là, où il fourbit ses plus sombres complots, ses
plus effroyables mauvaises actions. Elles sont tellement énormes, ces mauvaises
actions, qu’elles en sont quasiment invisibles ! Alors je vais tenter de
vous faire partager ce que j’ai découvert avec un certain dégoût, du haut de ma
crédulité vulgaire de pauvre citoyen et qui est tombée en miette, dans un
vertige proche de l’ivresse. Oui ! Cet « atelier » il faut que
je vous le désigne tout de suite, c’est Wall Street. Car tout
« Prince » a ses serviteurs, et le Diable a les siens : les
banquiers !
Comme je pressens que certains ne vont pas me croire, et
songent déjà à s’éloigner sur la pointe des pieds, on va revenir à des choses
bien concrètes, bien « terre à terre » pour les rassurer sur ma santé
mentale.
D’ailleurs, il n’est pas interdit d’y mêler un peu de
plaisir musical, en faisant appel au génie d’un grand compositeur français :
Charles Gounod. Il a composé un magnifique opéra « Faust » où le
prince des ténèbres y a toute sa place. Il s’y fait appeler Méphistophélès,
mais c’est bien Lui. Dans cet opéra, il y a un air fabuleux (parmi d’autres
encore plus célèbres) qui s’intitule : « le veau d’or » !
Il est toujours chanté par une belle basse. Mais écoutez bien ce qu’il chante
et que je vous retranscris ici :
MEPHISTOPHELES
Le veau d’or est toujours debout
On encense sa puissance
D’un bout du monde à l’autre bout
Pour fêter l’infâme idole
Rois et peuples confondus,
Au bruit sombre des écus,
Dansent une ronde folle
Autour de son piédestal..
Et Satan conduit le bal..
CHŒUR
Et Satan conduit le bal
MEPHISTOPHELES
Le veau d’or est vainqueur des dieux
Dans sa gloire dérisoire
Le monstre abject insulte aux cieux,
Il contemple, Ô rage étrange !
A ses pieds le genre humain
Se ruant, le fer en main
Dans le sang et dans la fange
Où brille l’ardent métal !
Et Satan conduit le bal !
CHŒUR
Et Satan conduit le bal
Eh oui ! « Le veau d’or est toujours
debout » ! Nous savons tous qu’il se porte, d’ailleurs, de mieux en
mieux. Partout dans le monde, ses « églises » où l’on célèbre son
culte, se nomment Down Jones, Cac 40, Nikkei, FTSE, DAX, etc.. !
Certains commencent peut-être à s’amuser de cette tournure
un peu romantique et légère par laquelle j’enrobe cette réalité monstrueuse,
mais ce que j’ai découvert ne prête absolument pas à sourire! Je vous prie de
le croire.
On a appelé le vingtième siècle, le « siècle de
fer ». Le monde a vécu des conflits dont l’ampleur, les cruautés, par les
victimes et les destructions engendrées, ne s’étaient jamais vues, dans toute
l’histoire de l’humanité. Aux conflits déjà sanglants, se sont ajoutés les
horreurs indicibles fabriquées par des idéologies meurtrières de fous déments
et paranoïaques contre leurs populations. Pour certaines, ce fut littéralement vécu
comme « l’enfer sur terre » !
Mais ce que j’ai appris, et que je vais tenter de vous
apprendre, c’est que l’intégralité de toutes ces monstruosités incommensurables
ont été sciemment programmées, voulues, organisées, par une pieuvre
repoussante : la haute finance, le milieu bancaire américain.
C’est tellement énorme que les âmes les plus solides vont se
cabrer devant cette réalité inacceptable. Et je comprends parfaitement bien
qu’elle puisse être « inacceptable ».
La révolution bolchevique, le nazisme, ces deux fléaux
infernaux, au sens vrai du terme, qui peut croire, qui peut admettre qu’ils
sont les fruits vénéneux d’une oligarchie bancaire tapie dans les bas-fonds de
Wall Street ? Qui peut le croire, et surtout l’admettre ?
Oui ! C’est même tellement effrayant que je n’ose pas
aller titiller la queue de ce Diable là !
Alors ? A votre avis ? Dois-je me lancer dans
cette terrible aventure ? C’est à vous de me l’écrire !
Répétition du Faust de Gounod avec José Van Dam dans le "veau d'or"