mardi 26 février 2019

LE NEO IMPÉRIALISME COMMERCIAL US

Vous n’y croyez pas ? Encore une méchanceté gratuite de la part du vilain anti-américain que je suis ? Pas du tout ! Une triste et épouvantable réalité que chacune et chacun d’entre vous, citoyen Français, devez savoir et que vous n’avez plus le droit d’ignorer. A moins de devenir un « collabo » passif ou actif, comme sous la triste occupation allemande des années 1940-45. Ce n’est pas la peine de crier au scandale ou au « complotisme », c’est aussi la triste réalité d'aujourd’hui.
Ce qui vient de se passer avec les usines Ford de Bordeaux en est un tout petit exemple ! Où, non seulement cette entreprise ferme le site en le délocalisant (800 chômeurs à la porte!) mais INTERDIT la reprise par un concurrent. Et tout ça, en France ! Sur notre territoire !
Mais il y a pire :! Et c’est l’objet de mon article.
A la fin du livre de Frédéric Pierucci : « Le piège américain » sur la postface d’Alain Juillet, je tombe sur ce que je ne pensais pas possible dans une société commerciale française! Je vous donne un extrait de la réflexion de cet ancien directeur de la DGSE, c’est-à-dire du contre-espionnage français.
Accrochez-vous ou restez bien assis !
«  Page 384 du livre :
…….Il n’en demeure pas moins que depuis une décennie, les entreprises européennes sont la cible d’attaque de la justice américaine. Non seulement elles se voient infliger des amendes colossales, mais elles se retrouvent ainsi sous TUTELLE (c’est moi qui souligne)  Les Américains ne se contentent pas d’encaisser de confortables pénalités, ils imposent également à ces sociétés la présence d’un CONTRÔLEUR  (c’est moi qui souligne) durant plusieurs années. 
Ces contrôleurs nommés par eux mais pris en charge par l’entreprise, sont censés vérifier que les normes de compliance sont respectées. Sauf que ces normes, fixées selon des critères conçus spécifiquement outre-atlantique, ne correspondent pas nécessairement à notre vision de l’éthique dans l’entreprise. Voire à notre vision de l’éthique tout court. …. »
Comment ne pas être révolté devant une soumission aussi lâche de nos entreprises devant ce qu’il faut bien appeler un impérialisme commercial déguisé.
Imaginez deux secondes que ce soient des Russes de chez Poutine qui fassent cela ? Vous imaginez le tollé dans notre presse « américanisée » ?
Ce n’est même plus un impérialisme, mais du néo-colonialisme pur et dur !
Français réveillez-vous ! Vous n’avez pas à devenir les esclaves d’un pays qui n’était rien, il y a deux siècles à peine, qui est gouverné par une bande de truands que ne renierait pas Al Capone ! Et qui n’a que pour seule ambition de piller tout ce qu’il y a à piller dans le monde et même chez ses pseudo-alliés devenus des vassaux appauvris ! La vieille Europe a vingt siècles de civilisation et d’expérience de la politique, des sciences, des arts et des valeurs sociales. Ce n’est pas un pays « post-pubère » inculte, et vulgaire, se prétendant le « phare » du monde occidental qui va nous imposer sa loi et sa vision du monde.

lundi 25 février 2019

ADP : UNE GROSSE TIRELIRE LIVRÉE AU PILLAGE

Comme ancien employé de cette belle entreprise pendant près de 35 ans de ma vie professionnelle, il est de mon devoir de vous révéler l’ampleur du hold-up qui se prépare contre elle. Cette entreprise, je la connais par cœur. Je l’ai aimée. Je l’ai vue grandir, je l’ai vue prospérer. J’en connaissais les moindres recoins. Je l’ai sillonnée sur toutes ses plateformes jusque dans des endroits invraisemblables que vous ne soupçonneriez même pas ! Elle fait partie intégrante de ma vie, de mes souvenirs, de mes passions pour ce monde de l’aéronautique. J’ai travaillé à l’exploitation du trafic aérien, et ensuite, au service informatique. C’est là que j’ai pu connaître l’origine de l’immense fontaine à fric que représente ADP.  Je n’ai pas la prétention de vous donner des chiffres exacts, mais juste quelques petites indications qui vous en donneront toute l’ampleur. Juste une anecdote ; lors de mes nombreux stages, j’ai encore le souvenir,  dans les oreilles, d’une collègue travaillant à la direction des finances de Raspail, le siège d’ADP, me disant : « nous avons un gros problème. Nous avons tellement d’argent que nous ne savons plus quoi en faire ! » Et elle était sérieuse !
Alors maintenant je vais vous en révéler quelques « sources » pour que vous saisissiez ce que cela représente réellement  Travaillant au service informatique, alors centralisé, à l’époque, tous les mois nous traitions toutes ces rentrées d’argent dans un vaste programme ayant plusieurs modules distincts et qui se nommait pudiquement : « PRESTATIONS INDUSTRIELLES » !  Ah ! Pour être industrielles, elles l’étaient ! Je vais vous en faire la liste :
Si vous avez pris l’avion pour vos vacances ou attendu des amis à l’aéroport, vous avez dû utiliser un parking pour votre véhicule. Vous connaissez donc la « douloureuse » du prix de ce parking ?
Alors multipliez là par des dizaines de milliers d’autres places sur toutes les plate-formes d’ADP !
C’est de loin, la plus colossale « pompe à fric » d’ADP !  Vous voyez ? Et ce n’est qu’un début. Maintenant, je vais vous lister toutes les autres sources de revenus. Je n’ai pas la prétention d’en faire la liste exhaustive, mais l’échantillon que je vais vous donner suffira largement.
-TAXES D’ATTERRISSAGE : Tout avion, tout aéronef touchant la piste avec ses roues, paye une taxe en fonction de son poids ! ... « Cling ! Cling ! »
-TAXES DE PARKING : Il n’y a pas que les voitures qui paient leur parking. Les avions la paient aussi, à la tonne et à l’heure ! Toute minute commencée...c’est une heure payée ! Ah ! Ben ouais ! Les compagnies aériennes sont riches. …  « Cling ! Cling ! »
TAXES DE PASSERELLES : Pour les avions au contact de l’aérogare, ils doivent payer la location temporaire de la passerelle, le temps de leur « rotation » (arrivée-départ). Mais si ! Mais si ! « Cling ! Cling ! »
TAXES D’ÉCLAIRAGE : Ben oui ? Qu’est-ce que vous croyez ? Les aires de parking doivent être éclairées la nuit. C’est pas l’aéroport qui va payer quand même ? « Cling ! Cling ! »
TAXES DES BUS : Pour les avions n’étant pas au contact, on envoie un certain nombre de bus. Cela peut aller jusqu’à six ! Là aussi...passage à la caisse ! « Cling ! Cling ! »
TAXES PASSAGERS : Voilà une des plus belles ! Tout passager en transit, débarquant ou embarquant paie une taxe dite d’aéroport. Vous voyez le nombre de millions  de passagers pas an, et vous êtes fixés !  « Cling ! Cling ! »
TAXES D’AVITAILLEMENT : Un avion, cela se nettoie à chaque rotation et ça se ravitaille en essence et en nourritures. « Cling ! Cling ! »
LOYERS COMMERCES : Toutes les boutiques logées dans tous les aéroports, et elles sont nombreuses ! Vous le savez bien, pour tous ceux qui ont eu à acheter une petite babiole avant de parti, ou une revue, et bien elles raquent un très beau loyer tous les mois. Et je vous prie de croire qu’il n’est pas donné ! « Cling ! Cling ! »
LOYERS INDUSTRIELS : Peu de gens le savent, mais comme ADP est le propriétaire terrien d’un immense domaine foncier (les deux tiers de Paris intra-muros) Toutes les entreprises qui sont sur son territoire paient un loyer. Même les compagnies aériennes dans leurs hangars ! « Cling ! Cling ! »
Voilà juste un petit aperçu de la fontaine à fric que représente ADP. J’ai sûrement dû en oublier. Les choses ont sûrement dû évoluer depuis mon départ, mais je vous rassure L’essentiel demeure !
Ce sont des MILLIARDS D’EUROS perçus chaque année par l’entreprise. Un trésor fabuleux comme il s’en trouve peu. Mon entreprise n’a jamais, jamais, jamais connu la crise ou l’endettement. C’était une entreprise semi-nationale qui a rapporté le plus d’argent à l’État actionnaire. Et maintenant, cet État a la stupidité colossale de vendre un « bijou de famille » qui appartenait aussi aux Français. C’est la même immense bêtise que la vente de nos autoroutes au secteur privé, avec les conséquences qui en découlent pour le portefeuille des automobilistes.
Vous comprenez maintenant pourquoi la langue de certains flibustiers de la finance traîne par terre à la vue de ce pactole incroyable ! Le pillage de ces forbans était programmé, trop prévisible. Il a fallu aussi la complicité de cette assemblée de carpettes dociles pour réaliser leur hold-up.
Espérons qu’un jour le peuple français reprenne à ces pirates cupides cette belle société prospère. 
Mais je n’ai pas fini de parler de ma belle entreprise, ADP ! J’y ai tellement de souvenirs !
Je peux affirmer que tous ceux qui ont eu le bonheur et la chance d’y travailler l’ont aimée autant que moi. Voilà pourquoi nous sommes tristes et en colère de ce que certains forbans veulent lui faire.

PS. Photo personnelle ©

mardi 19 février 2019

LE CADAVRE DE LA COMMUNE BOUGE ENCORE


Louise Michel ! Sors de ce corps !
Vous ne croyez pas à la réincarnation ? Non ! Bien sûr ! Pourtant, parfois…. !
L’autre jour, je regardais une vidéo sur un réseau social, comme on dit maintenant. Et qu’aperçois-je ? Un petit bout de femme vociférant des imprécations furieuses après le gouvernement, après Macron et son entourage politique. Sa coiffure de cheveux gris s’agitant au vent, dans le style « Bardot » des années 60 , aurait pu sembler ridicule. Elle était loin de l’être. Bien au contraire. Elle m’apparut terriblement émouvante. Mieux que ça encore ! Romanesque ! Courageuse ! Lyrique ! Passionnée ! Soudain, elle me fit penser irrésistiblement à cette grande figure de la Commune de Paris, Louise Michel. Et vous verrez que cette comparaison n’est pas tout à fait galvaudée quand vous prendrez connaissance de ses propos vengeurs. Le lieu aussi était magique. Imaginez le parvis du Trocadéro, là où mes compagnons gilets jaunes, et moi-même avons arpenté ces dalles de marbre si célèbres. Quel fabuleux décor de théâtre naturel ! Un des plus beaux du monde ! Mais revenons à notre « pasionaria » ! Déjà, on sait qu’ elle s’appelle Florence et qu’elle a 64 ans. Elle lance alors son premier cri de guerre, si j’ose dire :
_j’ai pas envie de crever en EHPAD, je préfère crever ici, avec vous ! 
Tout un programme ! N’est-ce pas ? Et ça ne fait que commencer.
_ Et Castaner ? Le voyou joueur de poker, le ministre de la terreur ! 
Et pan sur le bec, comme le dit un vilain canard ! Mais elle continue joyeusement dans la gradation de l’imprécation :
_ Il faut appeler l’ONU  !
Rien que ça !
_ Et ceux qui sont en EHPAD, mettez-les ici, ça va les ressusciter ! 
Voilà un traitement auquel les gérontologues n’ont pas pensé.
Mais là où on atteint au sublime et qui justifie largement le titre de mon article :
« LE CADAVRE DE LA COMMUNE BOUGE ENCORE » !
Ah ! Il fallait le dire ! Il fallait enfin la sortir cette vérité sous-jacente à cette révolte des gilets jaunes !
Et « Louise » poursuit :
_ Le sang de la Commune de Paris ! C’est ça Paris, Madame Hidalgo...Dans son château, qui nous fait le Paris de l’amour tarifié . C’est le Paris de Monsieur Thiers qu’elle nous fait ! Le Paris d’Adolphe Thiers, d’Adolphe Thiers, d’Adolf Hitler ! »
Au passage tous les « Adolphe » franco- allemands sont habillés pour l’hiver. On comprend mieux pourquoi ce prénom est tombé en désuétude.
Je vous épargnerai les propos haineux sur l’édile parisien que vous retrouverez sur la vidéo.
Car je préfère revenir à ceci :
_ Les morts de la Commune de Paris reviennent  !
Elle nous rejouerait pas « Thriller » de Mickael Jackson la « Louise » ? mais ne nous moquons pas. Il y a du vrai dans ses propos. La terrible guerre de classe entre les puissants du pouvoir et un peuple en colère recommence son éternel ballet tragique.
Maintenant, notre pasionaria nous plonge sans prévenir dans notre culture littéraire la plus profonde :
_ Et quant à Manu, qui se pique de littérature qu’il lise « l ‘année terrible » de Victor Hugo... 
Là aussi, je vous épargne la suite que des yeux chastes ne sauraient voir autre part que dans une presse spécialisée dans des drames au-dessous de la ceinture.
Mais cette référence littéraire m’a tellement frappé que j’ai n’ai pu résister d’aller voir de quoi il retournait ! Bien m’en a pris ! J’ai redécouvert, grâce à cette Florence en courroux, de merveilleux poèmes de notre grand génie, parfaitement en situation avec ce que nous sommes en train de vivre.
Je ne peux résister au plaisir de vous livrer un de ses poèmes de feu :

Oh ! qui que vous soyez

Oh ! qui que vous soyez, qui voulez être maîtres,
Je vous plains. Vils, méchants, féroces, lâches, traîtres,
Vous périrez par ceux que vous croyez tenir.
Le présent est l'enclume où se fait l'avenir.
L'araignée est plus tard prise en ses propres toiles.
Aux noirs événements si vous ôtiez leurs voiles,
Vous reconnaîtriez, tremblants, nus, mis en croix,
Dans ces bourreaux masqués vos fautes d'autrefois ;
Derrière lui le meurtre, ivresse, succès, gloire,
Laisse un vomissement qu'un jour il faudra boire ;
En étouffant en vous l'horreur, l'inimitié,
La rage, c'est de vous que vous auriez pitié ;
Les dépenses de sang innocent sont des dettes ;
La trace de l'effort violent que vous faites
Pour être à jamais rois et dieux solidement,
Vous la retrouverez dans votre écroulement ;
Votre fureur revient sur vous, et vous châtie ;
La foudre qui sur vous tombe, est de vous sortie ;
Si bien que le sort donne à la même action
Deux noms, crime d'abord, plus tard punition.



Merci chère petite et courage compatriote, perdue au milieu de cette foule où quelques guignols un peu machistes brouillèrent ton message de leurs infantiles simagrées sans même en être conscients.
Pour tous ceux qui veulent encore s’instruire sur cette terrible tragédie que fut la Commune de Paris, je ne saurais trop vous recommander les conférences vidéos d’Henri Guillemin. Vous allez être sûrement affranchis, baptisés, circoncis, choqués, par tout ce que vous allez apprendre et que l’on s’est efforcé de cacher à la population française pendant des décennies. Sartre disait qu’il ne fallait pas « désespérer » Billancourt (les ouvriers de chez Renault) en leur apprenant que le marxisme n’était pas si « rose » que ça. Alors pour ne pas « désespérer » le peuple français, on a fait passer des martyrs et de vrais patriotes pour des monstres pour laisser le pouvoir a ceux qui en étaient réellement ….des monstres ! Rien que ça ! Mais je vous le laisse découvrir par vous-même !








mercredi 13 février 2019

L’ÉVANGILE ÉTERNEL DE NOS TRUANDS POLITIQUES.

On croit toujours que l’époque tragique que nous vivons invente, crée des situations originales, des scandales ou des injustices sociales jamais vues. Rien n’est plus faux. « L’histoire bégaye » comme l’écrit Karl  Marx. Je suis tombé ce matin, sur une petite vidéo que beaucoup connaissent sûrement déjà. Un extrait d’une pièce de théâtre « le diable rouge »où l’on voit le regretté Claude Rich jouer le cardinal Mazarin.  Comme son auteur est un contemporain, il est évident que Mazarin n’a pas tenu ses propos. Aucun importance ! Mais ce que lui fait dire l’auteur de la pièce est du «vitriol » politique, car c’est tellement VRAI ! Tous les jours, les événements nous en apportent les preuves éclatantes. Mais ce qui est un peu désespérant c’est que cela ne risque pas de s’arranger car c’est  hélas, inérant à la nature humaine. C’est quasiment «l’ADN » d’une grande partie de la classe politique qui nous dirige depuis toujours.
Même Edouard Herriot dont les moins de soixante n’ont jamais entendu parler, disait déjà, en bon gastronome lyonnais qu’il était:
« La politique, c’est comme les andouillettes, ça doit sentir la merde….mais pas trop ! ».
Eh oui ! Je sens que l’on a pas fini d’être dirigé par des truands de politiciens.
Alors, mes « frères » de la classe moyenne, vous n’avez pas fini de courber l’échine sous les impôts. Bah ! Vivement que nous soyons tous pauvres et ruinés. On nous fichera peut-être enfin la paix ?

Le diable rouge:

mardi 12 février 2019

DÉDICACE AUX CHAROGNARDS POLITIQUES QUI TUENT NOTRE PAYS:

Titre : À la France
Poète : Victor Hugo (1802-1885)
Recueil : L'année terrible (1872).

Personne pour toi. Tous sont d'accord. Celui-ci,
Nommé Gladstone, dit à tes bourreaux : merci !
Cet autre, nommé Grant, te conspue, et cet autre,
Nommé Bancroft, t'outrage ; ici c'est un apôtre,
Là c'est un soldat, là c'est un juge, un tribun,
Un prêtre, l'un du Nord, l'autre du Sud ; pas un
Que ton sang, à grands flots versé, ne satisfasse ;
Pas un qui sur ta croix ne te crache à la face.
Hélas ! qu'as-tu donc fait aux nations ? Tu vins
Vers celles qui pleuraient, avec ces mots divins :
Joie et Paix ! - Tu criais : - Espérance ! Allégresse !
Sois puissante, Amérique, et toi sois libre, ô Grèce !
L'Italie était grande ; elle doit l'être encor.
Je le veux ! - Tu donnas à celle-ci ton or ;
A celle-là ton sang, à toutes la lumière.
Tu défendis le droit des hommes, coutumière
De tous les dévouements et de tous les devoirs.
Comme le boeuf revient repu des abreuvoirs,
Les hommes sont rentrés pas à pas à l'étable,
Rassasiés de toi, grande soeur redoutable,
De toi qui protégeas, de toi qui combattis.
Ah ! se montrer ingrats, c'est se prouver petits.
N'importe ! pas un d'eux ne te connaît. Leur foule
T'a huée, à cette heure où ta grandeur s'écroule,
Riant de chaque coup de marteau qui tombait
Sur toi, nue et sanglante et clouée au gibet.
Leur pitié plaint tes fils que la fortune amère
Condamne à la rougeur de t'avouer pour mère.
Tu ne peux pas mourir, c'est le regret qu'on a.
Tu penches dans la nuit ton front qui rayonna ;
L'aigle de l'ombre est là qui te mange le foie ;
C'est à qui reniera la vaincue ; et la joie
Des rois pillards, pareils aux bandits des Adrets,
Charme l'Europe et plaît au monde... - Ah ! je voudrais,
Je voudrais n'être pas Français pour pouvoir dire
Que je te choisis, France, et que, dans ton martyre,
Je te proclame, toi que ronge le vautour,
Ma patrie et ma gloire et mon unique amour !

Victor Hugo.

LES CATHOLIQUES N’ONT PLUS DE PAPE

Le plus grave, c’est que la majorité d’entre eux ne le savent toujours pas. Ils en sont orphelins depuis exactement le 11 février 2013 quan...