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mardi 1 juillet 2014

Rendez-nous Philippe IV le bel !



Pourquoi ce cri du cœur surprenant et sûrement incongru pour la plupart d’entre vous ?
C’est que ce très grand roi de France su accomplir cette prouesse digne du treizième travail d’Hercule : abattre la finance internationale qui tentait d’étouffer le pouvoir royal, c'est-à-dire, à cette époque, le pouvoir politique !
Et qui était le « FMI » de l’époque ? Vous en avez sûrement entendu parler ; il s’agissait de ces fameux « templiers ». Cet ordre monastique et guerrier, alors sur le déclin du point de vue strictement militaire, s’était judicieusement reconverti dans la finance et la protection des richesses des nobles fortunés et des royaumes. Pour parler crûment, il était devenu richissime.
On lui prête même la création des chèques bancaires et des lettres de change.
Cet ordre était devenu un « état dans l’état ». Certes d’une grande probité, d’une grande honnêteté qui faisait sa réputation. L’inconvénient majeur, c’est qu’il gérait aussi les finances du royaume de France. Et là, on touche un point crucial, car notre bon roi Philippe, pour les besoins de sa politique était obligé d’en passer par lui. Et ça, il ne pouvait plus le tolérer. Il ne pouvait y avoir, dans un royaume, ou un état qui se respecte « deux pouvoirs » ! Il y en a un qui devait (et qui doit) s’effacer devant l’autre. Voilà pourquoi, ce très grand roi (j’insiste bien là-dessus !) ordonna la première et la plus vaste opération policière coordonnée du royaume de France le 13 octobre 1309. Ces pauvres templiers furent torturés, bannis, chassés, et tout leurs biens confisqués (du moins, en France !). Qui n’a pas vu les « Rois Maudits » de Maurice Druon dont la télévision nous en donna une série sublime, avec un Robert d’Artois flamboyant jouer par ce merveilleux acteur, Jean Piat ? Qui ne les a pas plaint, ces pauvres moines si injustement pourchassés. Pourtant, au risque de passer pour un affreux cynique digne d’un Machiavel de banlieue, je l’affirme avec force et sans l’ombre d’un remord : Philippe Le Bel a eu parfaitement raison. Il a choisi les intérêts supérieurs de son royaume,  à la « morale ordinaire » ! Il a terrassé à temps une « pieuvre » qui, très naturellement, aurait pris le dessus sur le pouvoir politique du Roi, et par ricochet aurait servi les intérêts de la papauté, avec laquelle les templiers étaient soumis hiérarchiquement. Ce grand roi, en fin politicien, en vrai patriote, en vrai homme d’état, ne supportait que la France fût soumise à une autorité étrangère, au travers du pouvoir financier, même garanti par la foi religieuse.
Un autre grand roi de France su, lui aussi, faire preuve de la même autorité, du même sens de l’état contre la finance corruptrice du pouvoir : Louis XIV ! Lorsque celui-ci fit enfermer l’intendant des finances Nicolas Fouquet. Ce pauvre Fouquet, à l’instar de nos templiers n’était pas forcément aussi noir et aussi corrompu que l’histoire nous l’a décrit, mais il eut l’immense « tort » de se mettre en travers du pouvoir politique représenté par le Roi ( L’ETAT, c’est moi !) ! Je ne sais pas si vous comprenez là où je veux en venir ?
Si ? Admirez notre époque où la finance internationale fait la loi, ou nos dirigeants politiques ne sont plus que des larbins soumis à cette même finance ?
Cette monarchie française, si décriée par nos républicains, su faire une chose que nos gouvernements n’arrivent même plus à faire : mettre au pas la puissance financière pour servir les vrais intérêts du pays et des Français !
Depuis la révolution française, nous assistons à une reculade toujours plus important de l’autorité politique devant la puissance financière.
Dernier avatar : la création de la « Banque de France » sous Napoléon 1° !
Ah ! Le grand stratège, celui que beaucoup trop de gens admirent encore, regardez, prenez connaissance de sa soumission à ces banquiers cupides qui commençaient déjà leur conquête du vrai pouvoir ! Pas celui d’Austerlitz ou de Wagram, mais celui du Palais Brongniart, du FMI et de la FED ! 
Visionnez, toute affaire cessante, la vidéo de l'historien Henri Guillemin sur "la naissance de la Banque de France"!



Pitié mon Dieu ! Rendez-nous Philippe IV le Bel !




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