Comme des millions de spectateurs, j’ai vu, adoré, apprécié le film de Franklin J. Schaffner sorti en 1970. Selon le but avéré, non dissimulé des scénaristes et des producteurs, il s’agissait de faire le portrait très réaliste d’une vieille ganache insupportable que tous les antimilitaristes de la terre se devaient de détester. Je ne vous parle pas non plus de tous les gens qui détestaient (déjà) tous les Américains dont je ne faisais pas encore partie à l’époque. Ce fut un rattage complet de ce côté là ! Il me permit de connaître et d’apprécier un grand soldat courageux et très cultivé, ce qui n’était quand même pas fréquent chez la soldatesque américaine de l’époque. Georges Scott y était admirable ! Je crois même qu’il y gagna un « Oscar » ! Évidemment, je me souviens de la fin tragique de Patton ! Mais surtout de son « humeur » coléreuse après la victoire, contre les « gens de Washington ». Patton était un soldat, un vrai, un pur ! Pas un politicien ! Il avait une idée « carrée » des choses, et son langage n’était pas seulement dru, vulgaire, brutal, mais aussi, lucide, et vrai.
Ce qu’il percevait chez ses supérieurs politiques, c’était une sorte de compromission étrange avec le nouveau co-vainqueur soviétique. Je vous signale qu’en 1945, la guerre froide n’avait pas encore éclatée et Staline ne possédait pas encore l’arme nucléaire. Cette mansuétude pour ces « sales fils de putes de communistes » comme il les appelait si aimablement, le déroutait et le mettait dans une rage folle. Il s’apprêtait donc à se lancer dans la politique politicienne à la manière d’un Trump en uniforme. Un gros éléphant étoilé dans le magasin de porcelaine de la diplomatie US de l’époque. Car ce qu’il ne pouvait pas savoir, et que nous avons deviné des années plus tard, surtout grâce à un homme comme Anthony Sutton, c’est que de gros intérêts économiques se cachaient derrière le beau décor « anticommuniste » de façade d’une petite équipe de gredins (toujours les mêmes) qui s’en mettaient déjà plein les fouilles ! Mais chut ! Ne réveillons pas trop brutalement ceux qui dorment encore !
Pour conclure sur cette curieuse affaire, et bien que je la découvre aujourd’hui, l’assassinat de ce pauvre Patton ne m’étonnerait absolument pas. Il me faut, bien sûr, faire des recherches plus conséquences, mais il est un fait incontournable pour moi : plus rien, strictement plus rien ne va m’étonner aujourd’hui.
"Ce que l'on ne peut pas dire, il ne faut surtout pas le taire, mais l'écrire" Jacques Derrida
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