Pendant des décennies,
nous, les « béotiens », les « incultes », les
« insensibles » les « bouseux indécrottables », les
« obtus congénitaux » devant cet art nouveau, moderne, venu des
« stââtesses », nous avons tous ressenti un étrange sentiment de
culpabilité « anti-culturel » devant des « choses » pour
lesquelles de grands « zintellectuels », de grands
« spécialistes » de l’art, des gens de l’élite mondiale, et surtout, parce
que « friqués » jusqu’au trou de balle, se pâmaient de contentement,
parfois jusqu’à l’orgasme, alors que nous, pauvres idiots, nous ne ressentions
strictement rien du tout. Nous avons tous subis des attaques visuelles, de
machins invraisemblables, jusqu’au point d’orgue suprême du « sextoy » place Vendôme, ou du vagin monstrueux dans le
parc du château de Versailles.
Parfois, de timides
mouvements de résistance tentaient bien de combattre ce flot de stupidités
artistiques, par le comique ou la dérision. Qui ne se souvient pas du
« Kundelisch » ou du « monochrome de Whiteman » du film
« les trois frères ». Mais c’étaient de puérils combats d’arrière
garde qui n’ébranlait pas la colossale statue de la renommée de l’art
contemporain.
Mais heureusement
Franck Lepage vint, et la lumière fut ! Je suis tombé sur une petite vidéo
sur « farce bouc » absolument révolutionnaire, et qui va terrasser
définitivement la réputation frelatée de cet infernal « Moloch »
culturel. Déjà, au tout début du document, Lepage nous cite cette réflexion
d’un directeur de la CIA des années soixante, entendu dans un reportage sur la
chaîne Arte. Accrochez-vous aux branches, c’est du très lourd !
« L’opération de
désinformation la plus réussie de toute l’histoire de la CIA est le financement
de l’art contemporain en Europe » .
Poum ! Fermez le
ban ! Je vous laisse quelques secondes pour récupérer vos esprits.
Ah je vous avais
prévenu ! Mais Franck Lepage ne se contente pas de nous asséner cette
citation ! Tout le montage monstrueux de cette arnaque, d’abord financière,
est démonté, pièce par pièce. Et l’on finit par comprendre que cette arnaque,
faussement culturelle, est non seulement financière, mais qu’elle est surtout
une ARME puissante de destruction de l’art classique, de l’art populaire, au
profit d’un nivellement de masse cher à la mondialisation commerciale, voulu
par nos gredins de la finance. Nous en revenons toujours là !
Merci Franck, de nous
avoir délivré de cet enfermement culturel ! Car, il ne vous a pas échappé
que désormais, quand nous verrons une des ces horreurs imbéciles exposées dans
des musées comme la FIAC, que j’aurais bien envie de renommée la FIENTE, nous
aurons l’immense JOIE, l’immense BONHEUR, la catharsis libératrice de
hurler :
MAIS C’EST BIEN DE LA
MERDE !