Il m’aurait été
insupportable de rater ce quinzième anniversaire, ces quinze années de lutte
contre le pire, et le plus effroyable mensonge criminel, commis en temps de
paix, par des félons, bien américains, au sein de l’administration US. Ce
matin, le hasard, toujours malicieux, a fait que je suis tombé sur un article
de l’affaire du faux suicide, maintenant avéré par la justice française, de ce
pauvre Robert Boulin. Certes, c’est un mensonge d’état exclusivement français,
à notre petite échelle minable de Français. Mais, avec la belle arnaque du 11
septembre 2001, il ne s’agit, ni plus ni
moins, que d’une question « d’échelle » pas de fond ! Ceci
révèle, pour tous les naïfs, tous les gogos habituels (dont j’ai fait
partie, je vous rassure !) que nos dirigeants politiques, mêmes dans ce
que l’on croit être, bien imprudemment, des démocraties modernes et « vertueuses »
peuvent être d’aussi redoutables spadassins cyniques, comme en connaissait la
Florence ou la Venise du 16ième siècle.
Seuls les progrès des
mensonges d’état et leur dissimulation au « bon » peuple, font la
différence !
Les tueurs des Borgia,
des Médicis ou autres grandes familles princières n’avaient pas la
« magnifique » presse d’aujourd’hui et un réseau de larbins
médiatiques, pour dissimuler leurs crimes. C’est la seule différence notable.
Mais comme l’a écrit
notre génial La Fontaine : « Patience et longueur de temps font plus
que force n’y que rage ! »
Des pans entiers
de vérités commencent à apparaître, comme un décor hollywoodien dont le
carton-pâte s’effrite et laisse voir les poutres en bois de la charpente.
La HONTE et le CHAGRIN,
voilà ce qui attend tous ceux qui se sont fait berner ou ont été les complices
passifs de ce crime qui a défiguré à jamais toute l’image de la civilisation
occidentale. Même la dénonciation, et même la punition des vrais criminels, des
vrais assassins, des vrais responsable de cet immense crime contre
l’humanité, pour une fois bien nommé, ne nous sauvera pas de notre
déchéance programmée, de notre déshonneur inscrit à jamais dans l’histoire.