Il y a des années de cela, j'ai vu la
statue de Léonidas au monument des Thermopyles. Je n'aurai jamais
imaginé, que des années plus tard, voyant son nom mentionné dans
un réseau social, je l'assimilerais à ce que se passe en Grèce, en
ce moment.
Pourtant, tous ceux à qui il reste
quelques atomes de culture historique, savent que ce soit-disant
« petit peuple » a été l'héroïque acteur d'exploits
guerriers contre des puissances voisines, infiniment plus grandes
que lui. Non seulement la bataille des Thermopyles fut un exploit
fabuleux, mais il y eu aussi, le combat naval de Salamine où la
flotte grecque humilia la flotte perse deux fois plus nombreuse. Tout
cet avant-propos pour vous dire que dans l'âme de ce peuple survit
toujours quelque part le souvenir de ces fabuleux ancêtres qui
surent faire face à des ennemis impitoyables, pleins de leur
vaniteuse suffisance due à un rapport de force qu'ils croyaient très
naïvement, être en leur faveur.
Je ne pense pas que les « Xerxès »
de la BCE et du FMI se souviennent de ces exploits historiques quand
ils affrontent les exigences actuelles de Tsipras. Je pense même
qu'ils les regardent avec le même sourire méprisant, et la même
morgue cynique, que celui qui dit au ministre des finances grecques,
Yanis Varoufaquis, « game is over » dans le « sabir »
de l'empire de la finance.
Mais qu'ils prennent garde, tous ces
cyniques pourris de Bruxelles, et surtout cette « gorgone »
teutonne obstinée, l'esprit de Léonidas souffle encore sur la Grèce
de 2015.
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