Voilà ce que proclame le regretté Bernard Maris. De tous
temps l'argent appartenait au "Prince", au "Roi", plus tard
à la République. C'est à dire, à l'Etat, ou à celui qui le dirigeait. C'est un
bien commun indispensable à la vie publique, exactement comme le sang est
indispensable à la vie de notre corps. Il est donc scandaleux qu'il
appartienne, aujourd'hui, exclusivement à des banques privées. C'est une
usurpation monstrueuse qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Le pouvoir politique
a commis là, sa plus grande lâcheté. Cette lâcheté nous la payons tous, sans
exception. Lâcheté qui a gangrené toute la finance mondiale. Pourtant, il y a
plus de 25 siècles déjà, un grand philosophe grec nous avait averti en ces
termes:
"L’argent étant une chose naturellement stérile, le
fait de le faire croitre à partir de lui-même est une absurdité et une
perversion de son rôle initial, qui est de servir à l’échange et non à l’augmentation…
Nous devons haïr les hommes se faisant appeler banquiers, car ils s’enrichissent
sans rien faire. »
Aristote, La Politique
La SEULE révolution nécessaire et utile c'est de mettre les
banquiers véreux et cupides (pléonasme) en prison et que l'état reprenne immédiatement
son pouvoir sur la finance. C'est tout!
Le message de Bernard Maris
Le message de Bernard Maris
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