Vous aurez remarqué, je l’espère, que j’ai bien écrit
« écolo » et non pas « écologique ».
Pour parodier une formule célèbre, il faudrait plutôt
proclamer ceci : « L’écologie est une chose bien trop sérieuse pour
la laisser entre les mains des seuls écolos ».
Il fût un temps, hélas très bref, où l’écologie était encore
une SCIENCE ! C'est-à-dire un domaine où s’exerçaient les talents et le
savoir multidisciplinaire, de véritables SAVANTS !
C’était une époque encore bénie où ne sévissaient pas
des braillards à pancartes, et des hystériques voulant « sauver » les
petits « zoziaux » et les bébêtes à poils durs !
Suivant un adage que beaucoup trop de gens ont tendance à
oublier, on pourrait ainsi le moderniser : « l’enfer des écolos est
pavé de très bonnes
intentions » !
Mais le pire n’est pas encore là ! C’est lorsque la
belle sphère politicarde s’empare de ce « filon » si prometteur pour
elle. Alors là ? On atteint des sommets dans l’absurdité que le roi Ubu
n’aurait sûrement pas dédaigné.
Mais je sens bien qu’une bonne démonstration vaut mieux de
beaux discours (même si ce sont les miens !).
Donc, notre « sinistre écolo » du jour, un certain
Nicolas Hulot, qui aurait mieux fait de rester au milieu de ses bécasses et de
ses flamands roses, veut s’attaquer à la pollution du diesel !
Bien ! Bien ! Bien ! Mais à qui
s’attaque-t-il avec « l’immense » courage qui le caractérise ?
Aux automobilistes !
Mais voilà ce que je reçois dans mon courrier. Une belle
démonstration de cette immense fumisterie écolo ! Une de plus !
Fumisterie que je soupçonnais fort depuis longtemps, en n’étant surtout pas le
seul, bien sûr !
STÉPHANE LHOMME
Directeur de
l’Observatoire du nucléaire
Le cycle de vie d’un
véhicule électrique le rend aussi polluant qu’un véhicule thermique. Le
subventionner n’a pas de sens, explique le directeur de l’Observatoire du
nucléaire, Stéphane Lhomme.
La fabrication des
batteries est tellement émettrice de CO2 qu’il faut avoir parcouru de
50 000 à 100 000 Km en voiture électrique pour commencer à
être moins producteur de CO2 qu’une voiture thermique. Soit 15 à 30 Km par
jour, 365 jours par an, pendant 10 ans ! AFP/DANIEL ROLAND
Or, contrairement
à ce que croient la plupart des gens, soumis à une propagande continuelle des
politiques et des industriels, la voiture électrique n’est pas plus vertueuse
pour le climat que la voiture thermique, essence ou diesel.
Ce sont là les
conclusions d’une étude, déjà ancienne, de l’Agence de l’environnement et de la
maîtrise de l’énergie (Ademe), ignorées délibérément par le gouvernement
(Elaboration selon les principes des ACV des bilans énergétiques, des émissions
de gaz à effet de serre et des autres impacts environnementaux induits par
l’ensemble des filières de véhicules électriques et de véhicules thermiques à
l’horizon 2012 et 2020, novembre 2013).
Sachant que ces
voitures servent essentiellement à des trajets courts, il est probable que le
kilométrage nécessaire pour s’estimer « vertueux » ne sera jamais atteint. De
plus, tout le CO2 émis par une voiture électrique est envoyé dans l’atmosphère
avant même que ne soit parcouru le moindre kilomètre, alors que la voiture
thermique émet son CO2 au fil des ans…
Par ailleurs, il
est partout prétendu que la voiture électrique n’émet pas de particules fines.
Mais comme le signale le magazine Science et Vie(janvier 2015), « les pneus,
les freins et l’usure des routes émettent presque autant de microparticules que
le diesel ». La voiture électrique émet certes moins de particules que la
voiture thermique, puisqu’elle ne dispose pas d’un pot d’échappement, mais elle
possède bien des freins, des pneus, et roule sur le goudron !
A 80 % nucléaire
Au final, la
voiture électrique n’est pas plus écologique que la voiture thermique. L’argent
public consacré à son développement est donc totalement injustifié. Or, il
s’agit de sommes astronomiques :
– le gouvernement
a lancé un plan d’installation de 7 millions de bornes de rechargement à
environ 10 000 euros pièce, soit un coût d’environ 70 milliards d’euros. Il est
d’ailleurs poignant de voir les élus de petites communes, croyant faire un
geste pour l’environnement, casser la tirelire municipale pour s’offrir une
borne ;
– le bonus «
écologique » à l’achat d’une voiture électrique dépasse 10 000 euros par
véhicule, souvent complété par une prime de la région. La quasi-totalité des
acheteurs sont des ménages aisés : une fois de plus, l’argent de tous est
offert aux plus privilégiés.
En réalité, au
pays de l’atome, tous les moyens sont bons pour « booster » la consommation
d’électricité, en baisse continue depuis des années. Car la voiture électrique
en France peut être considérée comme une « voiture nucléaire » : la
quasi-totalité des bornes de rechargement installées sont branchées sur le
réseau électrique ordinaire, à 80 % nucléaire.
Il ne faut pas se
laisser abuser par les certificats mis en avant par M. Bolloré et ses Autolib
(Paris), Bluecub (Bordeaux) et Bluely (Lyon), assurant qu’elles sont rechargées
aux énergies renouvelables : il ne s’agit que de jeux d’écriture ;
l’électricité utilisée est la même qu’ailleurs.
Nous ne faisons
pas ici la promotion de la voiture thermique, elle-même une calamité
environnementale. Mais, justement, personne n’aurait l’idée d’offrir 10 000
euros à l’achat d’une voiture diesel, de lui réserver des places de
stationnement et de remplir son réservoir à prix cassé
Dans la même veine
mais moins délicatement dit….
Que tu aies une
voiture « Diesel » ou non, lis ceci :
C'est une très
bonne analyse démontrant que nos politiques (et les verts) nous font du
spectacle:
La paranoïa du
DIESEL ne concerne que les automobilistes !!!
>
>
Les Poids lourds,
Autocars, Navires, sont exclus !
Juste pour situer
le degré de paranoïa des plus virulents détracteurs du véhicule DIESEL, il faut
leur révéler les données de l’industrie maritime qui a démontré qu'’en
considérant la taille des moteurs et la qualité du carburant utilisé,
les 15 plus gros navires
cargos du monde polluent autant que l’ensemble des 760 millions d’automobiles
de la planète.
Vous savez,
ces porte-conteneurs qui nous alimentent
en produits que l’on fabriquait dans nos usines délocalisées,
> Aujourd’hui,
ils brûlent chacun 10.000 tonnes de carburant pour un aller et retour entre
l’Asie et l’Europe.
Ces malheureux 15
navires font partie d’une flottille de 3.500, auxquels il faut ajouter les
17.500 tankers qui composent l’ensemble des 100.000 navires qui sillonnent les
mers.
Pour ne pas
quitter le domaine maritime, rappelons que la flotte de plaisance française est
d’environ 500.000 unités, dont 5.000 yachts de plus de 60 mètres, et que le
plus moyen de ceux-ci brûle environ 900 litres de fuel en seulement une heure,
alors que les 24 % de foyers français qui se chauffent au fioul ont du mal à
remplir leur cuve pour l’hiver.
Pour continuer sur
le chemin de la schizophrénie paranoïde, prenons en compte toute la flottille
de pêche et les 4,7 millions de poids lourds en transit à travers la France,
>
Les milliers
d’avions qui sillonnent le ciel et dont la consommation par passager et par km
parcouru est 3 fois plus nocive pour le climat que l’'automobile.
Pour compléter
cette petite fable, n’oublions pas l’indispensable domaine agricole où la
consommation moyenne d’énergie est de 101 litres de fuel par hectare.
Mais pas
d’affolement, Hulot va certainement sauver la planète en collant une nouvelle
TAXE sur les seuls véhicules DIESEL .... et affaiblir un peu plus notre
industrie automobile, ce qui augmentera le chômage dans la foulée.…
Comme vous le
savez bien, en payant une TAXE sur le gas-oil, celui-ci ne polluera plus … sauf
si vous estimez qu’on vous prend vraiment pour des c... !
Cela prouve
également que les journaleux sont achetés par le pouvoir pour la boucler et
nous laver les cerveaux.
>
--
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire