lundi 30 avril 2018

UN PEUPLE DE FUTURS ZOMBIES

Texte magnifique de ce Bill COCKER! Sûrement un pseudo! J'aurais aimé l'avoir écrit moi-même! Mais je suis sûr que nous sommes très nombreux à le partager! Ceci me rappelle un film de 1960 basé sur le roman de H.G. Wells "la machine à explorer le temps". Dans une scène futuriste, le héros arrivait au sein d'une population de femmes et d'hommes beaux comme des dieux, mais totalement amorphes, passifs, dénués du moindre sentiment d’empathie pour un des leurs qui se noyait sous leurs yeux, et acceptant de servir de nourriture à un peuple de monstres souterrains.
Nous y courrons tout doucement!
La même indifférence pour ce Moloch cannibale de la finance internationale!
Allez'y les Français! Pensez à vos petites vacances d'été, à la nouvelle bagnole que vous allez acheter et qui fera baver de jalousie votre voisin. Continuez à vous extasier devant les exploits du Qatar-club! Pardon! Du PSG! Remplissez bien votre caddie au supermarché et soyez "malins" en profitant des "merveilleuses" promos que vous fera le magasin en faisant crever de désespoir nos agriculteurs.
Vous êtes sur la bonne pente pour devenir ce peuple de zombies décrit par H.G. Wells! 

Bill COCKER écrit :
"J’ai vécu.
J’ai connu le giscardisme, le mitterrandisme, les lendemains qui refusaient de chanter, le chiraquisme ventilatoire, le sarkozysme pétaradant, le hollandisme ectoplasmique. J’ai vu des ratages, j’ai vu des impasses.
J’ai vu Jean-Pierre Raffarin, et j’ai vu Edith Cresson.
J’ai été témoin de reniements, de boniments, et de ressassements de boniments. J’ai vécu le baratin et j’ai vécu l’embobinage. J’ai observé la sottise populaire, l’aveuglement et l’amnésie jouant ensemble en toute candeur.
J’ai vu les mêmes causes produisant sans cesse les mêmes effets, et les mêmes recettes produisant sans répit la même purée.
J’ai entendu les explications et les expertises, et les ai vues se désintégrer sur le front obtus de la réalité.
J’ai vu des enculages plus formidables que les colonnes d’Hercule.
J’ai vu les millions d’emplois nouveaux nous passer sous le nez, tandis que disparaissaient les millions d’emplois anciens. J’ai vu des absurdités reprises en chœur par des millions d’idiots. J’ai vu les alarmes des pessimistes ravalées au rang d'euphémismes tièdes. J’ai vu les entourloupes et les pantalonnades. J’ai vu les promesses n’engager et ravir et ensevelir que ceux qui y croyaient.
J’ai vu disparaître un pays.
Mais je n’avais encore jamais vu un peuple votant majoritairement pour un banquier, un énarque, un inconnu adorateur du Marché, multiculturaliste radicalisé, mondialiste forcené, libéral fanatique, européiste extrémiste et ami du CAC 40. Je n’avais jamais vu une nation aux cinq millions de chômeurs choisir dans l’allégresse de continuer sa route comme si de rien n’était.
Je n’avais jamais vu une jeunesse sacrifiée s’en remettre au fils de ses bourreaux.
Je n’avais jamais vu Emmanuel Macron Président de la République.
Je suis atterré.
- Brigitte PASCALL : "Le pire, peut-être, c'est l'indifférence des gens, continuant leurs affaires dans Paris : prenant le bus, continuant a aller travailler, faire leurs emplettes, comme s'il ne s'était rien passé. C'est l'indifférence de la majorité silencieuse, se refermant telle une pierre lancée dans l'eau : comme s'il ne s'était rien passé...!

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