En faisant une recherche sur cette
expression, je me suis aperçu que j'étais bien EN DESSOUS DE LA VÉRITÉ! C'est
vraiment une nation "vénéneuse"! Il faudrait toute une thèse
universitaire pour bien le mettre en lumière! C'est incroyable! Mais pourtant
strictement authentique! Je n'ai pas le temps de développer ici, mais je vous
jure bien qu'il y aurait un magnifique "filon" à exploiter pour un
futur docteur en Histoire!
Juste quelques petits exemples pour vous mettre en bouche
(non exhaustifs, bien sûr!) :
En 1415, à la bataille d’Azincourt, sur ordre d'Henri V, les
Anglais tuent les prisonniers français. Ils achèvent les blessés survivants le
lendemain.
En 1704, une force anglo-néerlandaise commandée par l'amiral
George Rooke a pris possession du rocher de Gibraltar. Le traité d'Utrecht en
1713 en a concédé la propriété à la Grande-Bretagne. Cette concession n'aurait
pas été un abandon de la souveraineté espagnole, et ce serait un abus de la
part du Royaume-Uni de continuer à en revendiquer la totale souveraineté.
En 1755, sans déclaration de guerre, les Britanniques
capturent 300 navires de commerce français et emprisonnent 6 000 marins civils.
Cette action préventive semble avoir eu une grande influence sur l'issue des
combats nécessitant l'appui de la marine lors de la future guerre de Sept Ans.
En 1801, Horatio Nelson sous les ordres de l'amiral Hyde
Parker attaque et défait par surprise, sans déclaration de guerre, la flotte
danoise à la bataille de Copenhague.
En 1803, sans déclaration de guerre, le gouvernement
britannique fait saisir tous les navires français à sa portée et confisque pour
200 millions de marchandises.
En 1815, une épidémie de fièvre jaune a décimé les
Britanniques de Gibraltar. L'Espagne a alors offert une assistance humanitaire
généreuse aux Britanniques, ce qui n'empêcha pas ces derniers de saisir de
nouveaux territoires espagnols par la suite.
En juillet 1815, l'empereur Napoléon Ier, à la fin des
Cent-Jours, demanda asile au capitaine Maitland du Bellerophon, qui accepta au
nom du royaume d'Angleterre et invita l'Empereur à bord de son navire. Napoléon
accepta, par respect envers un vieil ennemi, selon lui. En cours de route, la
Perfide Albion changea d'avis et déclara l'Empereur prisonnier de guerre avant
de l'envoyer sur l'île Sainte-Hélène pour le restant de ses jours, vivant dans
des conditions sans rapport avec sa gloire passée malgré une stricte étiquette
observée par l'entourage de l'ex-Empereur. Malgré ses protestations
officielles, Napoléon, qualifié officiellement de général Bonaparte, ne fut pas
reçu par le gouvernement britannique : on lui signifia son nouveau statut à
distance car, crainte ou mépris, on le préférait aussi loin que possible pour
qu'il n'ait plus d'emprise sur l'histoire de l'Europe. Sur son lit de mort, il
porta le blâme sur la maison régnante, l'accusant d'empoisonnement (de
l'arsenic en quantités importantes fut retrouvé dans ses cheveux, bien que l'on
soupçonne également l'empoisonneur d'être Montholon... ou la teinture de ses
rideaux de lit).
En 1878, les bateaux britanniques entrent dans la mer de
Marmara en menaçant de s'immiscer pendant la guerre russo-turque de 1877-1878,
et empêchent la prise de contrôle d'Istanbul par les Russes malgré la
neutralité garantie auparavant.
En 1898, le commandant Marchand se lance dans une expédition
périlleuse en direction du Haut-Nil. Il occupe au nom de la France la petite
bourgade de Fachoda et le rebaptise fort Saint-Louis. À cette époque, le
Haut-Soudan est sous la juridiction de l'Égypte, donc indirectement sous celle
de la Sublime Porte (gouvernement de Constantinople) à travers le khédive, le
roi d'Égypte. En pratique, l'Égypte est un protectorat britannique. Lord
Kitchener est envoyé sur place par Lord Salisbury, ministre des affaires
étrangères britannique du cabinet de Benjamin Disraeli, pour exiger le retrait
des troupes françaises. Les deux détachements se font face mais n'engagent pas
le combat. C'est la crise de Fachoda. Le gouvernement de la IIIe République
cède aux injonctions britanniques sur ce territoire en échange de l'appui du
Royaume-Uni concernant le protectorat français au Maroc. L'épisode de Fachoda
est vécu en France comme une profonde humiliation.
Wikipédia
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