Il s’appelait Ed Asner. Il aurait pu se contenter d’une retraite paisible. Sa longue carrière l’y autorisait. Il était à l’abri du besoin, et n’avait plus rien à prouver.
Mais à l’instar de tous les « Emile Zola » de l’histoire que l’humanité sait engendrer, quand le crime est trop odieux, trop scandaleux, et que personne n’ose le dénoncer, il a préféré se battre pour une cause qui lui tenait à cœur ! Il n’avait que des coups, des insultes, des déceptions à recevoir comme récompenses, à l’instar de notre grand écrivain. Mais il savait, comme lui, qu’il est des devoirs, des causes qui dépassent nos petits conforts domestiques.
Voilà ce qui est, en vérité, en grande lumière, le VRAI courage dont nous devrions tous suivre l’exemple ! Ne jamais renoncer à défendre la vérité, la justice, l’honneur même de son pays, quand ces grandes vertus sont foulées aux pieds, méprisés par des assassins de l’ombre, par des dirigeants indignes.
Mon cher Ed dors en paix, des millions de citoyens, dont la conscience s’éveille doucement, vont prendre le relais de ton combat pour la vérité et la justice.
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