Pardon pour ce titre un tantinet vulgaire ! Mais la vraie vulgarité vient du
« Léviathan » éternellement jaloux de son pouvoir sur les masses
incultes ; c'est-à-dire, pour ne pas les nommer : nos dirigeants
politiques.
Comme nous avions depuis quelques décennies un outil
extraordinaire entre les mains, (Internet) et que celui-ci permettait au
citoyen lambda de s’informer par ses propres moyens, en fonction de ses
goûts, de sa curiosité, et de ses opinions, il fallait bien que ce
scandale cessa un jour. Ne serait-ce que pour son propre bien ! C’est
vrai ! Il y a tellement de choses qu’il ne doit pas savoir car il ne les
comprendrait pas. Seule une élite distinguée et habilitée a droit aux
« secrets » de certaines connaissances que le « vulgaire »
ne peut appréhender sans danger pour lui-même et pour les autres. Plusieurs
tentatives furent donc entreprises, sournoisement, dans la plus grande
discrétion, pour limiter ce pouvoir trop généreux donné aux masses incultes et
sans conscience politique. Mais rien n’y
fit. Ces mêmes internautes, insolents, et batailleurs, dévoilaient les ruses et
les projets suspects ! INDECT en fit les frais ! C’est alors que
survint le projet PHEME !
C’était tellement énorme, que sur le coup, j’ai cru à un
« hoax » comme disent les snobinards anglophones actuels. Mais pas du
tout ! Alors tenez-vous bien ; ce projet a pour but de détecter les
« fausses rumeurs » et les « mensonges » qui circulent sur
l’ensemble de la toile mondiale ! Vaste programme, se serait esclaffé un
De Gaulle !
Vous ne rêvez pas ! Je n’écris pas que des conneries,
et je vous le prouve :
Le parisien du 19/02/2014
Selon la directrice de
l'étude, Kalina Bontcheva, l'objectif est de vérifier en temps réel les
informations pour permettre aux gouvernements, services de secours, médias et
entreprises de répondre plus efficacement à des rumeurs infondées:
«Aujourd'hui, on n'a pas le temps de faire la part entre les mensonges et la
vérité (...) et il est difficile d'étouffer un mensonge afin de calmer une
situation». Pour une marque par exemple, la moindre rumeur dégradant son image
peut être fatale en quelques heures.
Le projet doit
identifier quatre types d'informations peu fiables: les spéculations, la
controverse, la fausse information et la désinformation. Les chercheurs
comptent utiliser trois facteurs pour établir la véracité des données:
l'information en tant que telle, un système de vérification via des sources
fiables et la diffusion de l'information. Le résultat de cette recherche pourra
apparaître sur l'écran de l'utilisateur.
«Nous pouvons déjà
traiter un énorme volume d'informations sur les réseaux sociaux, la vitesse à
laquelle elles apparaissent et leurs formes - tweet, vidéo, photo, blog,...»,
selon Kalina Bontcheva. «Mais il n'est pas possible actuellement de les
analyser automatiquement, en temps réel, pour voir si l'information est réelle
ou fausse et c'est ce que nous voulons parvenir à faire.»
Là où l’on se marre moins c’est de savoir sur quels critères
vont être vérifiées les informations ?
Un exemple concret : Le 11 septembre 2001 ! C’est un bel exemple,
non ?
Si l’on écrit que se sont les Américains et non pas Ben
Laden qui ont commis ces attentats ? Que va-t-il se passer ? On va
nous envoyer la police pour diffusion de « fausses rumeurs » ?
Et si l’on écrit que Bush est un criminel de guerre qui
mériterait d’être jugé comme tel ?
Est-ce une information « fiable » ou sera-t-elle
impitoyablement censurée ?
Ah ! Mais on a assisté déjà à un phénomène intéressant
lors du cinquantième anniversaire de l’assassinat de Kennedy ! Ça y
est ! Ce n’est plus un « complot » ! C’est un simple
quidam, Oswald, qui a tué le président ! Donc si on lit le contraire sur
un site, un gros message « rouge clignotant » nous avertira que c’est
un gros mensonge ! Quel progrès magnifique ! N’est-ce pas ? Même
plus besoin de réfléchir, de compulser des ouvrages différents, des opinions
diverses ! Il suffira juste d’énoncer un fait et …..poum ! On saura
si c’est faux ou si c’est vrai ! Quelle merveille ! J’imagine la
Curie romaine, du temps de Galilée, rassemblée autour d’un écran plat
(si ! si ! on peut tout imaginer) et le légat du pape poser la
question qui fâche : « est-ce que la terre tourne sur
elle-même ? » La réponse fuserait, immédiate :
« non » !
Alors que l’on pende ce mécréant de Galilée ! Oui !
Parce que toutes les sommités scientifiques auraient informé le projet
« Pheme » de l’époque de l’impossibilité du phénomène ! Quelle
belle société que la nôtre ! Vous ne trouvez pas ?
Et pour l’instruction des foules : http://www.pheme.eu/