Cette expression, attribuée à Nietzsche, est très judicieuse
pour bien vous expliquez ce qui m'a choqué ce matin.
Alain Bauer, éminent criminologue, spécialiste de sécurité
et de lutte antiterroriste, franc-maçon notoire, et membre occasionnel du
Bilderberg, nous faisait la « leçon » sur les dramatiques évènements
de ces derniers jours. Pour se faire, il évoqua, bien naturellement, le conflit
israélo-palestinien. Et c'est là que se glissa le petit « caillou »
dans la chaussure de la démonstration. Vous savez, le petit «scrupule »
dans le cothurne du légionnaire romain !
Au détour d'une phrase, que j'entendais dans un vague
brouillard inattentif, j'ai surpris ce petit mot insignifiant, tout minuscule,
presque invisible : « dits » ! Ah ! Il faut que je
vous le place dans le contexte pour que vous compreniez mieux ! En parlant
de la Palestine notre « frère trois points » s'exclama :
« ….les territoires DITS occupés » ! Je sais que certaines
subtilités de la langue française peuvent échapper à beaucoup de nos jeunes
compatriotes très mal instruits par une éducation nationale en déroute !
Alors on va tenter de rectifier un manque possible.
La signification des
« territoires occupés » est légèrement différente de celle des
« territoires dits occupés » ! Dans la première version les
territoires sont occupés sans aucun doute possible. C'est une affirmation
tranquille qui ne souffre d'aucune autre interprétation. Mais dans la deuxième
version, tout est possible ! Ce petit mot, mine de rien, flanque tout par
terre ! Il signifie que cette occupation n'est qu'un racontar, peut-être
une galéjade ! Pire ! Une rumeur infondée propagée par des esprits
dérangés, peut-être malhonnêtes, mais surtout incultes ! Vous saisissez
maintenant l'ampleur du problème ?
Monsieur Bauer, qui est fin d'esprit, cultivé, n'a pas
prononcé ce mot qui fâche, à la légère, par une « distraction » bien
pardonnable. Non ! Non ! C'était un message subliminal lancé à des
« amis », à des soutiens que je vous laisse deviner, et qu'il faut beaucoup
ménager par les temps qui courent sous peine de graves ennuis!
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