On y voyait un petit bout de femme, à
peine sortie de l'enfance, nous déballer sans complexe, sans pudeur,
son « mal être » et sa souffrance existentielle. Au fur
et à mesure que je l'écoutais, je saisissais, petit à petit, que
son jeune cri de révolte était le nôtre, et qu'il était
universel.
Oui, petit « Marianne » tu
t'es levée brusquement pour nous réveiller. Je ne connais rien de
toi, ni ton nom, ni ton prénom. Mais tu m'as semblé symboliser
cette figure emblématique de la France éternelle. Tu m'as rappelé
une parole que je cite souvient, d'une grande sainte catholique et
italienne ; Catherine de Sienne :
« Je vois qu'à force de silence,
le monde est pourri »
Les « bien-pensants », les
fausses élites intellectuelles, la petite coterie
médiatico-politique, sont en train de nous forger, un peu plus tous
les jours, les barreaux en acier d'une tyrannie d'autant plus
impitoyable et féroce qu'elle est invisible. Tyrannie, comme
toujours, au service de la puissance financière apatride, de
l'argent, de l'éternel cupidité humaine stigmatisé par le « veau
d'or » de la Bible. Ce « veau d'or » dont je
rappelais, dans un article précédent qu'il était toujours vivant
dans
Rassure-toi, petite Marianne, parmi tes
aînées, certains te comprennent bien et partagent tes inquiétudes.
Il faut avoir l'Espoir chevillé au corps, comme de grands français
ont su nous en montrer le glorieux chemin.
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