Sacré Johnny ! Tu nous manques déjà. Tu ne savais pas que ta belle chanson, si célèbre, tant reprise et aimée par des millions de tes fans aurait, aujourd’hui, une résonance tragique pour des millions d’Européens dont les Français, en tête de ligne.
Ce pénitencier n’est autre que celui que nous ont fabriqué les « amis » que tu admirais tant, que nous admirions tous du haut de nos vingt balais,totalement insouciants, totalement irresponsables, totalement aveugles à une sournoise prise de pouvoir culturelle, financière, politique que nous étions incapables de percevoir.
Maintenant, elle nous éclate en pleine gueule ! Et c’est bien fait !
Hier, en zappant sur ma télé, je tombe sur l’émission de la 5 : « C dans l’air ».
Quel bonheur (bien sombre !) de voir toutes ces têtes « d’experts » de journalistes, plongés dans l’affliction parce que les Etats-Unis sont devenus « méchants » avec nous.
Comment des gens aussi cultivés, aussi bien « informés » ont-ils pu être bernés, trompés à ce point-là, par nos « sublimes » nos « merveilleux », nos « admirables potes » Américains ? Car l’affreux Trump, avec sa virilité de cow-boy mal dégrossi, ne fait que rendre visible ce qui existait déjà avec ses prédécesseurs. Pour être très vulgaire, on peut dire que seule la vaseline, avec eux, était de meilleure qualité !
Le piège monstrueux que les Américains nous ont bâti, au sortir de la deuxième guerre mondiale, vient de brutalement se refermer sur toutes nos illusions ! Enfin….pour ceux qui en avaient encore.
Alors, avec la perversité qui me caractérise, on va faire le tour de ce piège infernal.
D’abord, la belle « cage ». Il fallait bien une belle cage pour enfermer les « gibiers » à convoiter. C’est une condition préalable. Et l’Europe de Maastricht naquit. Ah ! Quelle belle cage ! N’est-ce pas ? Elle est parfaite ! Rutilante, avenante à souhait, piège à gogos parfaite. Un seul vieil ours mal léché avait bien senti cette nasse infecte et mortelle, avant tout le monde. Il y a toujours, dans le règne animal, quelques individus dont l’instinct est plus aiguisé que les autres. Il s’appelait De Gaulle ! Heureusement, nos « amis » surent le neutraliser à temps.
Nos gibiers se sont gentiment laissés enfermer à 28 dans cette belle cage préparée à leur intention. Maintenant, ils ne peuvent plus bouger ! Faits comme des rats !
Alors, on passe à la deuxième étape de la chasse à la « bécasse » européenne : On les asphyxie financièrement pour les rendre totalement inoffensifs et dociles. Et si jamais l’un deux avait des velléités d’indépendance, il y a désormais, la grosse matraque de l’extraterritorialité des lois de ce parfait « ami-geôlier ». Parce que maintenant, c’est LUI la LOI !
Vous avez enfin compris ?